Interspecies Reviewers Vol.6 - Manga

Interspecies Reviewers Vol.6 : Critiques

Ishuzoku Reviewers

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 11 Octobre 2023

Pendant que, chez les religieux, on s'inquiète du manque d'archevêques et on s'offusque un peu qu'un ange se balade à la vie de tous, l'ange en question, à savoir Curim, demande à ses fidèles compagnons que l'accompagner au château du seigneur démon pour que Demia répare son auréole. Alors autant dire qu'à la perspective de rencontre la vraie Demia et de peut-être pouvoir profiter de nouvelles poupées confectionnées par ses soins, nos héros ne se font pas prier ! Le tout, sur fond de futures élections où l'idéal pour certains serait que Death Abyss l'emporte, on obtient un tout début de tome jonglant assez bien entre nouvelles expérimentations sexuelles et petit fil rouge autour des élections, même si les auteurs restent un peu brouillons dans l'abord de tout ça.

Mais qu'on se le dise, dans la suite du volume ce sont les expérimentations sexuelles qui l'emportent bel et bien, au fil de nouvelles chroniques de nos héros. Ici, ils testent un lupanar-casino tout à fait particulier dans ses règles où les rapports de domination et de soumission ont vite fait de changer. Là, les voici obligés de réfléchir à ce qui serait le meilleur pour des espèces végétales quand il s'agit de "polliniser" de jolies prostituées (ce passage donnant lieu à une véritable avalanche de jeux de mots grivois). Puis il leur faut s'occuper d'un harem sous-marin contre rémunération en devant se frotter au principe de protogynie de certaines espèces sous-marines, se frotter à l'expérience très particulière du bordel à mantes puisque celles-ci sont connues pour dévorer leur partenaire pendant l'acte, ou encore découvrir les joies des spectres picturaux qui peuvent animer le personnage de leur choix, en ayant dès lors la possibilité d'assouvir bien des fantasmes...

La petite recette de l'oeuvre ne change pas fondamentalement ici, malgré le début de volume. On regrettera que certaines situations (les mantes, l'univers sous-marin) ne soient pas plus explorées (peut-être que ce sera le cas plus tard ? Surtout dans le cas du monde sous-marin qui pourrait multiplier les possibilités), mais à l'arrivée Amahara montre toujours une certaine inventivité dans son délire coquin, masha accompagne le tout efficacement avec son dessin plus cartoonesque que sexy, et la traduction menée par Kevin Stocker et Grégoire Labasse régale souvent dans ses trouvailles grivoises généralement inspirées.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs