Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 09 Juin 2022
La simulation de mariage fut une expérience bourrée de fantasmes et plutôt réussie pour nos héros lubriques... mais pour autant, il n'est pas question pour eux de se reposer ! Pour le bien de leur perv... hum, de leurs chroniques, ils se doivent de continuer à explorer les nombreuses possibilités offertes par les nombreux lupanars et autres lieux de débauche de ce monde de fantasy, et c'est ainsi qu'ils vont encore bien enrichir leurs expériences au fil de ce quatrième volume.
Une allée dédiée aux prostituées bestiannes et où les filles deviennent toujours plus bestiales au fil de notre avancée dans ce lieu (jusqu'à atteindre, tout au fond, un point de non-retour qui refroidira même nos héros, c'est dire). Un étonnant trio d'artisans implémentant tout ce qu'il faut d'érotisme aux marionnettes, golems et autres créatures de ce type. Une officine où des naines sont spécialisées dans la "réparation" de toutes sortes d'"épées". Une taverne où il faut accomplir les quêtes les plus gonflantes pour avoir droit de toucher aux charmantes serveuses. Un drôle de "coffre à jouets" où forniquer avec des mimiques réserve son lot de surprises jusqu'au dernier moment puisqu'il est impossible de avoir à quoi ressemble la prostituée avant de l'avoir choisie. Un lupanar à titans où titiller le corps des filles est forcément une épreuve de taille.
Une nouvelle fois, Amahara ne manque pas d'idées pour utiliser et détourner différents types de créatures fantaisistes très variées, en exploitant leurs spécificités de manière à la fois fidèle et farfelue afin de les revisiter sous un angle érotique assez inventif. Et une nouvelle fois, le dessin plus cartoonesque que sexy de masha sert très correctement ce trip coquin généralement loufoque et délirant. Qui plus est, alors que le schéma aurait pu vite devenir trop redondant, le duo de mangakas sait honnêtement le renouveler en le ponctuant de diverses idées plus piquantes, à l'image des problèmes d'auréole de Curim, des lupanars à concepts comme la Taverne des Crémances, des petits deals de nos héros autour de certaines vidéos, ou de l'entrée en scène d'une héroïne réputée.
En somme, il y a toujours de quoi s'amuser face à la petite recette rigolote et coquine d'Interspecies Reviewers. A condition, bien sûr, d'avoir adhéré au concept dès le départ !