Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 20 Mars 2015
Continuant de manipuler à sa guise politiciens et hommes d'affaire de la préfecture, le lieutenant Kurokôchi entame une guerre de plus en plus sérieuse contre une flopée d'homme corrompus. A grands coups de menaces liées aux secrets judiciaires qu'il connaît, il remonte peu à peu des pistes l'emmenant toujours plus loin... et sur des affaires toujours plus dangereuses. Car à force de remuer les sombres secrets des hauts placés, il attire à lui toujours plus de haine. Et quand il finit par remonter la piste du plus grand mystère du Japon d'après-guerre et d'une énigmatique société secrète, la mort est à deux doigts de le frapper...
Peaufinant un scénario où les différents secrets judiciaires et affaires non résolues s'imbriquent toujours plus, Takashi Nagasaki plonge peu à peu Kurokôchi et son compagnon Seike dans un engrenage qui finit par les dépasser. Et pour cause : le scénariste réinterprète ici la célèbre affaire des 300 millions de yen volés dans les années 1960, et dont aucun billet n'a jamais été retrouvé. Une affaire que vous avez peut-être déjà croisée dans le manga Montage, thriller en cours de parution chez Kana. Mais là où Montage délaie complètement son intrigue, Nagasaki offre ici une interprétation solide qui lui permet de rebondir de plus belle autour de l'Assemblée du cerisier, organisation secrète laissant peu à peu entrevoir des vérités très dangereuses, qui, en plus, vont réveiller chez le jeune Seike des douleurs passées...
Concrètement, sur ces bases scénaristiques solides, c'est un tome en deux temps qui nous attend.
D'un côté, Kurokôchi est contraint de la jouer un peu en solo dès que sa vie commence à être menacée, mais loin de se laisser faire, il étonne de par ses facultés à manipuler son entourage, et séduit toujours autant dans son côté assez cynique et loin d'être effrayé par la mort... Quand un pourri se monte contre d'autres hommes tout aussi pourris que lui, ça fait des étincelles, et celui qui saura le mieux influencer les autres risque fort de prendre l'avantage !
De l'autre, le jeune et encore un peu naïf Seike poursuit aussi son enquête de son côté, de façon moins risquée en apparence, mais il réveille lui aussi des animosités au parfum de mort. Et ce qu'il apprend l'oblige petit à petit à faire de cette enquête à haut risque une véritable affaire personnelle...
Entre réinterprétation d'affaires réelles, mise à nu de secrets judiciaires, enquête, action et dérision, Nagasaki nous offre un cocktail détonnant parfaitement porté par les dessins de Kôji Kôno, qui nous offre un travail de mise en scène percutant et fluide, ainsi que des designs de personnages uniques et forts en gueule. Après deux volumes, Inspecteur Kurokôchi commence très fort !
Peaufinant un scénario où les différents secrets judiciaires et affaires non résolues s'imbriquent toujours plus, Takashi Nagasaki plonge peu à peu Kurokôchi et son compagnon Seike dans un engrenage qui finit par les dépasser. Et pour cause : le scénariste réinterprète ici la célèbre affaire des 300 millions de yen volés dans les années 1960, et dont aucun billet n'a jamais été retrouvé. Une affaire que vous avez peut-être déjà croisée dans le manga Montage, thriller en cours de parution chez Kana. Mais là où Montage délaie complètement son intrigue, Nagasaki offre ici une interprétation solide qui lui permet de rebondir de plus belle autour de l'Assemblée du cerisier, organisation secrète laissant peu à peu entrevoir des vérités très dangereuses, qui, en plus, vont réveiller chez le jeune Seike des douleurs passées...
Concrètement, sur ces bases scénaristiques solides, c'est un tome en deux temps qui nous attend.
D'un côté, Kurokôchi est contraint de la jouer un peu en solo dès que sa vie commence à être menacée, mais loin de se laisser faire, il étonne de par ses facultés à manipuler son entourage, et séduit toujours autant dans son côté assez cynique et loin d'être effrayé par la mort... Quand un pourri se monte contre d'autres hommes tout aussi pourris que lui, ça fait des étincelles, et celui qui saura le mieux influencer les autres risque fort de prendre l'avantage !
De l'autre, le jeune et encore un peu naïf Seike poursuit aussi son enquête de son côté, de façon moins risquée en apparence, mais il réveille lui aussi des animosités au parfum de mort. Et ce qu'il apprend l'oblige petit à petit à faire de cette enquête à haut risque une véritable affaire personnelle...
Entre réinterprétation d'affaires réelles, mise à nu de secrets judiciaires, enquête, action et dérision, Nagasaki nous offre un cocktail détonnant parfaitement porté par les dessins de Kôji Kôno, qui nous offre un travail de mise en scène percutant et fluide, ainsi que des designs de personnages uniques et forts en gueule. Après deux volumes, Inspecteur Kurokôchi commence très fort !