Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 05 Décembre 2014
Koharu a pris conscience que les sentiments qu’elle ressentait pour Nacchan n’étaient pas de l’amitié. Elle est bien tombée amoureuse de lui. Courageusement, elle se décide à déclarer sa flamme à celui qui a toujours compté pour lui. C’est une Koharu métamorphosée que découvre Nacchan devant sa maison et également déterminée à lui dévoiler ses sentiments. Prenant son courage à deux mains, elle prononce à Nacchan le fameux « Je t’aime ! ».
« Comment puis-je faire… pour qu’il réalise que je l’aime… d’un amour passionné ? »
Qu’on se le dise, nous sommes qu’au deuxième tome d’une série qui est en cours au Japon avec neuf tomes de parus. Dès le début de la lecture de ce tome, nous nous doutons bien que tout ne se passera pas comme prévu. Que choisira l’auteur ? Un malentendu ? Un refus ? Un événement perturbateur ? Je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même.
Koharu n’a pas réussi à faire comprendre ce qu’elle ressentait vraiment vis-à-vis de Nacchan et elle oscille entre la résignation, l’abattement et la persévérance. Alors qu’elle décide de s’accrocher, elle se rend compte que Nacchan s’éprend de plus en plus de Saionji. Nacchan craque sur le côté « petite fille » en détresse qu’est Saionji. Son côté prince charmant ressort. L’auteur nous captive complètement par son récit. Comme Koharu, nous constatons le rapprochement de Nacchan et Saionji. Et nous ressentons l’impuissance, la détresse et la douleur de Koharu. Car finalement Koharu devient comme nous, lecteurs, simple spectateur de ce qui se passe sous ses yeux.
L’auteur prend également le temps de nous dépeindre une Koharu un peu mère au foyer. Elle s’occupe de ses frères et sœur comme une mère. Alors qu’elle serait en âge à ne penser qu’à ses histoires sentimentales, aux amis et aux sorties, elle a déjà des responsabilités d’adulte.
Même si le rebondissement du début de tome est sans surprise, l’avancée de l’histoire que nous offre Ai Minase est douloureusement passionnante. Les sentiments et les réactions nous émeuvent.
05/10/2016 