Immortal Hounds Vol.4 - Actualité manga
Immortal Hounds Vol.4 - Manga

Immortal Hounds Vol.4 : Critiques

Shinazu no Ryouken

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 17 Novembre 2017

Critique 3


L'exfiltration de la meurtrière Blanche-Neige s'est soldée par un échec... mais Maman n'a pas dit son dernier mot ! Sur ordre de cette dernière, Rin et Kiriko doivent repartir en mission pour libérer Blanche-Neige, et cette fois-ci elles seront accompagnées par la redoutable Karigane, ancienne instructrice en chef des exfiltreuses, qui est une sadique adorant plus que tout massacrer les autres. La "fine équipe" se rend aux portes de l'Undo, qu'il va falloir infiltrer, par la force s'il le faut, afin d'atteindre Blanche-Neige... Mais tout va-t-il se passer comme prévu ?


Comme on pouvait s'y attendre, le quatrième volume d'Immortal Hounds démarre sur les chapeaux de roue ! Malgré les petits plans des exfiltreuses qui sont plutôt basques et pas très convaincants, Ryo Yasohachi assure le spectacle en offrant une bonne immersion dans le combat, entre une bonne utilisation des décors et, surtout, des élans de gore qui font leur effet avec nombre de démembrements et de giclées de sang ! Qui plus est, la petite bataille permet de voir en action une femme absolument redoutable en la personne de Camelia Kuribayashi, l'assistante de Kanai, et son issue offre un retournement de situation particulièrement efficace où, pour le coup, le mangaka prend très bien son lecteur au dépourvu concernant le sort de Rin, Kiriko et Karigane.


Cette très animée et violente première partie de tome passée, la suite se fait un peu plus calme, sans jamais laisser la tension retomber, car après ce qui vient d'arriver il y a pas mal de petites choses à réinstaller et à approfondir, à commencer par le renouveau dans le camp de Maman, avec de nouvelles têtes qui vont avoir besoin de faire leurs preuves... On reste également intéressé par le rôle qu'aura par la suite Kyoko Ikegami au vu de la découverte qu'elle fait sur Rin, par le petit flashback revenant sur la manière dure dont Maman et Karigane s'y sont prises pour effacer toute émotion en Rin quand elle était enfant... sans oublier la découverte un petit peu plus concrète de Maman elle-même.


Mais les petits approfondissements ont également lieu du côté du commissariat de Tôsai, et sur ce point on retiendra surtout le petit travail effectué sur Kozo Shigematsu. On découvre brièvement un homme proche de la retraite qui aime sa famille, aimerait prendre sa retraite le plus vite possible pour passer plus de temps avec son épouse, prépare soigneusement le mariage de sa petite dernière Marie... Découvrir l'homme qui se cache derrière le flic est plutôt plaisant, mais on regrette un peu que l'auteur se contente d'enfoncer un peu des portes ouvertes, en offrant un caractère somme toute très cliché, en jouant sur des ficelles assez prévisibles, et en n'étant pas très fin pour amener le gros drame des toutes dernières pages... drame qui fait pourtant facilement son effet, en confirmant une nouvelle fois que le mangaka n'épargnera rien.


Entre une première partie marquée par de l'action violente à souhait, quelques gros retournements de situation, différents approfondissements et de nouvelles pistes pour la suite, ce 4ème tome, malgré quelques grosses ficelles, remplit très bien son rôle et redynamise au bon moment le récit, sans jamais s'écarter de son aspect implacable.


Critique 2


Rin et Kiriko, accompagnées d'une de leur instructrice, vont tout faire récupérer "Blanche Neige", un vecteur des plus efficaces qui multiplie les "points". 


Mais l'extraction va très mal se passer et les exfiltreuses vont tomber sur plus forte qu'elles...elle seront alors faites prisonnières à leur tour! 


L'organisation va devoir trouver une solution transitoire, mais avec l'absence des meilleurs éléments les échecs se multiplient... 


Alors qu'après les trois premiers tomes, intéressants, mais assez perturbants, on ne savait pas trop où la série allait nous conduire, ce quatrième opus, bien loin de solutionner le problème va encore plus brouiller les pistes et nous perdre...mais où veut donc en venir l'auteur? 


Le premier tiers du tome nous fait suivre la suite de la mission menée par la redoutable Karigane, et malgré une évidente difficulté, nos héroïnes tentent le tout pour le tout... En temps normal, dans un récit fictif comme ça, lorsque les héros décident de se lancer dans une mission suicide, malgré les difficultés, ils arrivent à surmonter les dangers et parviennent jusqu'au but...et bien là non! 


Il faut reconnaître que c'est une sacrée surprise, qu'on ne s'attendait pas à un tel revers! Et maintenant? Que se passe-t-il? Nous voilà privés des personnages principaux...


On va suivre les membres du commissariat de Tosai dans leur vie quotidienne, notamment Shigematsu qu'on découvre dans sa vie privée avec son épouse, à grands coups d'anecdotes et de flashbacks...et là par contre ça ne trompe pas, quand un auteur s'attarde autant sur le quotidien tranquille d'un personnage qui veut quitter sa vie pleine de risques pour profiter paisiblement de ses vieux jours, il y a forcément un drame qui survient dans la foulée...pas de surprise ici par contre! 


C'en est même étonnant que sur un seul tome l'auteur parvienne à nous prendre totalement à contre-pied dans un premier temps avant de plonger dans un cliché éculé. 


Mais malgré le côté cliché, cela reste efficace et on partage la douleur de ces personnages frappés par un drame qu'il n'avait pas vu venir! (à l'inverse du lecteur)


Un des points forts de ce tome c'est le changement de point vu très marqué par rapport au début de la série, on tomberait presque dans le manichéisme: les exfiltreuses, et particulièrement "maman", héritent véritablement du statut de "méchants" de l'histoire, et les policiers, n'hésitant pas à tuer les vecteurs qui étaient perçus comme des victimes jusque là, deviennent les véritables "sauveurs" dans cette société aux codes si différents de la notre. 


Les questions sur les valeurs et le poids d'une vie sont toujours aussi intéressantes, même si l'auteur a tout de même du mal à les mettre en avant, mais on comprend de moins de moins où il veut nous entraîner, surtout depuis que celle qui était le personnage principal jusque là est sortie de l’équation (pour le moment seulement sans doute)! 


Un volume intéressant, avec un changement de ton et de point de vue vraiment bienvenu, mais qui laisse malgré tout sceptique quant à la suite du titre... 


Critique 1


L’exfiltration de Blanche-Neige a été un fiasco, aussi le Vecteur est désormais entre les mains de L’UNDO. Les exfiltreuses n’ont pas le choix et doivent entrer en scène : Rin, bien que réticente, se doit d’y aller, Kiriko souhaite faire ses preuves et Karigane se montre excitée à l’idée d’un tel remue-ménage…


Sur ses trois premiers tomes, Immortal Hounds s’était enlisé dans une certaine routine, dans une succession de scène d’action et une certaine surenchère constante, prenant le pas sur une intrigue dont on attend toujours plus. Ce quatrième opus vient briser cette routine, très agréablement d’ailleurs, puisqu’il se passe une multitude de choses dans cette suite.


Evidemment, le récit autour de Blanche-Neige se doit de trouver un aboutissement, et c’est tout ce que va proposer le premier tiers de ce tome quatre. La contre-attaque des exfiltreuses était prévisible et pouvait présager de bonnes scènes d’action, tout en questionnant le lecteur sur les ambitions du scénario, l’intrigue autour de Blanche-Neige n’ayant pas apporté grand-chose de concret. C’est donc un début de volume survitaminé qui se présente à nous, une première phase qui a le mérite de placer rapidement nos trois héroïnes en terrain miné. L’excitation est donc palpable, mais c’est bien sur le dénouement de cette phase que Ryo Yasohachi nous prend véritablement à contrepied, ce dernier bouleversant totalement sa série par le rebondissement proposé.


Dès lors, difficile d’imaginer comment le récit peut évoluer. C’est sans doute temporaire, mais le mangaka choisit volontairement de laisser son héroïne, Rin, de côté, de manière à traiter davantage le camp de l’unité spéciale anti-vecteurs. Certains de ses membres sont donc passés au crible dans leurs quotidiens et dans leurs psychologies, amenant une nouvelle séquence beaucoup plus posée, mais finalement très intéressante dans les développements proposés autour des uns et des autres. En particulier, Kozo Shigematsu, tête mature de la brigade, nous apparaît comme un père de famille attachant, là où l’inspecteur Kenzaki va lui aussi montrer une certaine humanité. Ce tome rend donc ces personnages plus ambigus et moins fixés sur l’idée qu’ils ont des Vecteurs et des individus atteints du SDR. Cela va même concerner Rin dont le passé est un peu plus dévoilé, ainsi que son état d’esprit, de quoi préparer le terrain à d’éventuelles retrouvailles par la suite.


L’organisation des exfiltreuses n’est pas en reste puisque l’ultime partie du tome nous place aux côtés d’autres combattantes de l’organisation, assez déroutant puisque le camp des sauveteurs de Vecteurs apparaît plus affaibli que jamais. Il est donc difficile d’entrevoir la suite, mais, d’un autre côté, l’expérience est on ne peut plus saisissante puisque l’intrigue est sortie de sa zone de confort, prenant quelques risques bienvenus qui piquent aisément notre intérêt. C’est même ce qu’il fallait à Immortal Hounds pour susciter l’excitation de son lecteur, notamment parce que l’ultime séquence du volume lance de nouvelles hostilités qui permettront, peut-être, à l’univers de s’étoffer davantage. Dans tous les cas, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre, mais c’est aussi ce qui permet de refermer ce quatrième tome avec un intérêt nouveau pour la série.


Critique 3 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

14.5 20
Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs