I'm in Love with the Villainess Vol.3 : Critiques

L'épreuve pratique pour déterminer les chevaliers de l'académie prend la forme d'affrontements à un contre un, durant lesquels les candidats doivent faire la démonstration de leurs techniques. Plusieurs des princes sont amenés à se confronter, tandis que Rae devra se mesurer à sa chère Claire, ni plus ni moins. Un premier événement qui en précède un autre de taille : le festival d'anniversaire de la création de l'académie !

Dans un manga où la magie a une place importante, les combats sont presque systématiques, ce qui implique d'éventuels tournois. C'est donc une compétition garnie de duels en un contre un que propose le début de ce troisième tome qui, derrière une forme extrêmement classique, rend plus tangibles les différents concepts de pouvoir de l'œuvre. Ces derniers n'occupent pas une place centrale, mais sont présents et justifient un apprentissage rigoureux. Pour traiter le tout, les connaissances de Rae de l'univers vidéoludiques sont toujours finement exploitées, donnant du sens à son rôle dans la série.

Une phase d'action qui change de la routine, donc, et qui se suit d'un autre segment presque impossible à éluder quand on parle d'un manga qui se déroule dans une académie ou un lycée : l'éternel festival de l'école ! Les différents éléments plantés jusque là, les personnages notamment, permettent d'aborder la chose avec humour, ce qui pallie au manque d'originalité du trope. Mais sous-estimer ce segment serait peut-être une erreur tant certains éléments sont habilement traités en filigrane, voire introduits. On apprécie notamment l'évolution des rapports entre Rae et Claire, certes très légers, mais subtils, tandis que des enjeux d'ordre politique semblent doucement s'installer. C'est clairement le point qui a de quoi le plus nous titiller tant la lutte des classes est pertinente dans un tel univers. Et étant donné la postface écrite par Inori, l'autrice de l'œuvre originale qui nous présente ces les trois premiers tomes comme une sorte de prologue, on en attend clairement davantage des opus suivants !

Un troisième volume qui sait tirer profit de son classicisme, donc, et qui introduit des éléments prometteurs pour la suite.