Igai Vol.8 - Actualité manga
Igai Vol.8 - Manga

Igai Vol.8 : Critiques

Igai - the play dead alive

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 26 Mars 2019

Guidés par Makimura, les infectés emmenés par Hino se sont réfugiés sur le toit. Et une fois sur place, chacun d'eux, selon leur aversion ou pas pour leurs "ennemis", choisit ou non de s'attacher afin de ne pas attaquer leurs camarades restés humains. Ce qu'aucun ne sait à cet instant, c'est que Makimura est un humain infiltré, appliquant es consignes du groupe d'Ezaki qui est bien décidé à éliminer toute menace zombie. C'est ainsi que lors de la nouvelle crise, le piège se referme se referme sur les infectés, prêt à faire de nombreux morts... mais tout va-t-il vraiment se dérouler comme Ezaki et les siens l'espèrent ?

C'est dans un chaos toujours plus palpable que le récit se poursuit et que la mort frappe plus que jamais dans cet avant-dernier volume d'Igai, ou à chaque instant le mangaka Tsukasa Saimura montre à quel point la situation de conflit, de crainte, de haine, d'impossibilité de se faire confiance entre humains et infectés se renforce jusqu'à peut-être atteindre un point de non retour, malgré les efforts d'Akira et d'Umezawa, l'un humain et l'autre infecté, et pourtant amis désireux encore et toujours de réparer comme ils peuvent une situation qui dégénère toujours plus. A ce titre, entre les deux c'est Akira qui est le plus intéressant dans ce tome, tant il montre que cette situation l'a poussé à beaucoup évoluer, lui qui au départ était un garçon passif et faiblard, qui a finalement décidé de changer avant tout pour protéger celle qu'il aime depuis toujours. Son traitement reste simpliste, mais on le ressent assez bien. Ce n'est malheureusement pas le cas d'Umezawa, dont le traitement est particulièrement survolé et rushé dans ce tome, y compris concernant l'après mort d'Igarashi.

Deux autres groupes de personnages attirent particulièrement l'attention dans ce volume. Tout d'abord, celui d'Ezaki, Kishi et Makimura, dont le désir d'éliminer les infectés prend une tournure dramatique et cruelle pour eux aussi. Makimura s'était fait sa vision personnelle de la justice, une justice désormais biaisée de toutes parts. Mais cette vision, pourra-t-il s'y tenir, dès lors que son ami le plus cher se retrouvera lui-même infecté ? L'autre groupe en vue est le duo Kisaragi-Ryuhei, qui prend une tournure décisive en fin de volume... même si, au niveau du fond, il n'y a absolument rien de neuf, tant on a bien cerné depuis le début que Kisaragi ignore complètement les notions de bien et de mal.

Côté scénario, ça avance donc assez, mais malheureusement la plupart des traitements effectués par Saimura restent vraiment très lissés, et quasiment aucun personnage n'est vraiment abordé en profondeur. Côté dessin, le dessinateur a pour lui un trait assez brutal qui accentue encore la tension et le chaos, mais il est dommage que ses cases prennent beaucoup de raccourcis dans l'action. On se retrouve alors avec un avant-dernier volume un peu plus intéressant que le précédent opus, mais dans l'ensemble Igai reste en dessous de ses possibilités de départ. En attendant le dernier tome...
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10.5 20
Note de la rédaction