Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 07 Juin 2019
Dans la salve de titres X qui paraissent ces derniers temps chez Hot Manga, en ce mois de juin l'éditeur renoue avec Okawari, talentueux mangaka qui avait inauguré la collection avec I am pure and innocent in Lechery, avant d'arriver chez Taifu Comics avec Teen's Pleasures. Deux oeuvres qui avaient facilement affirmé tout le talent de cet auteur dans son genre, et ce n'est pas I feel good my woman's body! qui montrera le contraire!
De son nom original Otona ni naru Kusuri, ce récit en 9 courts chapitres (dont un épilogue) et 150 pages a été publié en 2017 aux éditions Kaiôsha, et il s'agit donc de l'une des oeuvres les plus récentes d'Okawari. Elle nous plonge auprès de Ken, un jeune garçon tout à fait ordinaire, qui se voit un jour proposer une étrange pilule par son meilleur ami, une pilule qui serait soi-disant un remède-miracle contre l'ennui et que serait très stimulante... Méfiant, il se dit qu'il va plutôt la faire avaler à son amie d'enfance, mais finalement c'est bien lui qui se retrouve à la prendre. Et les effets ne tardent pas à apparaître: alors qu'il se repose dans son lit, son corps devient celui d'une femme ! Pensant d'abord qu'il est en train de rêver, Ken décide d'en profiter un peu pour se masturber en tant que femme, mais il s'agira là de son premier pas vers la découverte des plaisirs que peut procurer un corps de femme, plaisirs qu'il assouvira en allant toujours plus loin, avec l'aide de son meilleur pote lui-même devenu une fille, le tout jusqu'à se laisser aller complètement dans les diverses joies de la luxure...
Ici, Okawari joue sur un thème qu'il a déjà exploré un peu au Japon, mais qui est beaucoup plus rare en France: le changement de sexe ! Et autant dire que ce sujet, l'auteur l'exploitera à fond au fil des 150 pages, en faisant vivre bien des expériences à Ken, à son pote, mais aussi à son amie d'enfance. Chacun va finir par assouvir de manière toujours plus libérée ses désirs, surtout Ken au fil de sa découverte des possibilité qu'offre le sexe féminin. En inversant à plus d'une reprise personnages masculins et féminins, le mangaka aborde très efficacement son sujet pour amener des scènes variés, où le plaisir et la chute dans celui-ci sont toujours les maîtres mots.
Qui plus est, visuellement Okawari offre un rendu très plaisant, où il montre qu'il a encore progressé depuis ses précédents travaux. Ses angles de vue et les positions changent beaucoup, avec une fluidité et des expressions excitantes. Le seul petit reproche pourrait venir d'une ressemblance un peu trop forte entre l'amie d'enfance et le meilleur ami quand lui aussi est en fille, mais en dehors de ce léger bémol la diversité est de mise, Okawari ayant même la bonne idée de jouer sur l'une des spécificités des pilules afin de modifier les formes de Ken.
En exploitant de manière efficace un concept rarement vu dans les hentai parus en France, Okawari offre en I feel good my woman's body! un excellent représentant du genre, porté par des héroïnes pleines de charme, des scènes suffisamment variés et un dessin plus que séduisant. Retrouver cet auteur est toujours un plaisir !
De son nom original Otona ni naru Kusuri, ce récit en 9 courts chapitres (dont un épilogue) et 150 pages a été publié en 2017 aux éditions Kaiôsha, et il s'agit donc de l'une des oeuvres les plus récentes d'Okawari. Elle nous plonge auprès de Ken, un jeune garçon tout à fait ordinaire, qui se voit un jour proposer une étrange pilule par son meilleur ami, une pilule qui serait soi-disant un remède-miracle contre l'ennui et que serait très stimulante... Méfiant, il se dit qu'il va plutôt la faire avaler à son amie d'enfance, mais finalement c'est bien lui qui se retrouve à la prendre. Et les effets ne tardent pas à apparaître: alors qu'il se repose dans son lit, son corps devient celui d'une femme ! Pensant d'abord qu'il est en train de rêver, Ken décide d'en profiter un peu pour se masturber en tant que femme, mais il s'agira là de son premier pas vers la découverte des plaisirs que peut procurer un corps de femme, plaisirs qu'il assouvira en allant toujours plus loin, avec l'aide de son meilleur pote lui-même devenu une fille, le tout jusqu'à se laisser aller complètement dans les diverses joies de la luxure...
Ici, Okawari joue sur un thème qu'il a déjà exploré un peu au Japon, mais qui est beaucoup plus rare en France: le changement de sexe ! Et autant dire que ce sujet, l'auteur l'exploitera à fond au fil des 150 pages, en faisant vivre bien des expériences à Ken, à son pote, mais aussi à son amie d'enfance. Chacun va finir par assouvir de manière toujours plus libérée ses désirs, surtout Ken au fil de sa découverte des possibilité qu'offre le sexe féminin. En inversant à plus d'une reprise personnages masculins et féminins, le mangaka aborde très efficacement son sujet pour amener des scènes variés, où le plaisir et la chute dans celui-ci sont toujours les maîtres mots.
Qui plus est, visuellement Okawari offre un rendu très plaisant, où il montre qu'il a encore progressé depuis ses précédents travaux. Ses angles de vue et les positions changent beaucoup, avec une fluidité et des expressions excitantes. Le seul petit reproche pourrait venir d'une ressemblance un peu trop forte entre l'amie d'enfance et le meilleur ami quand lui aussi est en fille, mais en dehors de ce léger bémol la diversité est de mise, Okawari ayant même la bonne idée de jouer sur l'une des spécificités des pilules afin de modifier les formes de Ken.
En exploitant de manière efficace un concept rarement vu dans les hentai parus en France, Okawari offre en I feel good my woman's body! un excellent représentant du genre, porté par des héroïnes pleines de charme, des scènes suffisamment variés et un dessin plus que séduisant. Retrouver cet auteur est toujours un plaisir !
Hot Manga nous offre une très belle édition, avec le grand format habituel, une première page en couleur, un papier et une impression de bonne qualité, et une traduction soignée d'Yves Bohmler.
10/06/2019 