Hungry Marie Vol.2 - Actualité manga
Hungry Marie Vol.2 - Manga

Hungry Marie Vol.2 : Critiques

Hara Peko no Marie

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Octobre 2018

Critique 2
  
Après un tout début de volume un peu lourdingue, la cohabitation loufoque entre Taige et Marie-Thérèse semble devoir prendre un tournant décisif: grâce à sa grand-mère, notre héros apprend que la solution à ses problèmes pourrait se trouver au sein même du lycée pour filles de bonne famille où est Anna ! Cet établissement scolaire vient tout juste de devenir mixte en accueillant ses premiers garçons, et parmi ces derniers pourrait bien se trouver la clé indispensable pour que tout rentre à peu près dans l'ordre. Nos héros décident donc de s'infiltrer dans ce lycée, Marie-Thérèse s'attire dès son premier jours des ennuis improbables, entre une racaille surpuissante qui lui fait une déclaration d'amour, et la reine de l'école qui la provoque en duel...

Ryuhei Tamura pose plutôt vite et bien le nouveau contexte qu'est celui de ce lycée huppé qui vient tout juste de s'ouvrir à la mixité, et où les choses amusent d'abord pour le contraste entre toutes ces filles de bonnes familles et les premiers garçons intégrant le lycée, qui sont tous des énergumènes en provenance du lycée Bouse. A partir de là, le mangaka va installer quelques nouvelles têtes assez efficaces, en tête desquelles Leo, jeune garçon très fort et un peu bête qui s'éprend directement de Marie-Thérèse, puis Lilisu, demoiselle haute comme trois pommes mais au tempérament hautain, qui n peut supporter de voir Marie-Thérèse attirer autant l'attention dès son arrivée. A vrai dire, ces deux personnages, plutôt bien mis en place et assez amusants dans leur genre, vont un peu voler la vedette à nos héros pendant une bonne partie du volume, jusqu'à aboutir en fin de tome à un affrontement assez original dans son concept, où l'auteur s'amuse un peu avec l'Histoire de France (ou quand le e des gendarmes et des voleurs se transforme en révolutionnaires contre royalistes). Qui plus est, juste avant le début de cette bataille pas comme les autres, on a l'occasion d'entrevoir la façon dont Marie-Thérèse est arrivée au Japon.

Mais malheureusement, avant d'en arriver à tout ça, il faut avouer que le tome est un peu pataud. Les raisons ? Tout d'abord, le fait que l'auteur réutilise des choses largement déjà vues dans sa précédente série Beelzebub, à savoir un cocktail mêlant humour, baston et racailles pas malignes, alors qu'au vu du pitch de base on attend un peu plus de renouvellement de la part du mangaka. Ensuite, le pitch de base justement: dans la majeure partie de ce volume les problèmes d'échange entre Taiga et Marie-Thérèse devient trop artificiels, souvent presque au second plan, alors qu'il s'agissait au départ de la principale originalité du titre. Qu'on ne s'y trompe pas, c'est toujours là, mais c'est simplement peu mis en avant dans la mise en scène et dans les gags.

La lecture reste plutôt rigolote dans l'ensemble, surtout si l'on aime les personnages et l'humour typiques de Tamura qu'il a déjà montrés dans Beelzebub. Mais concrètement, l'auteur semble parfois déjà en manque d'idées en se recyclant un peu, et on espère donc que la suite nous détrompera.
  
  
Critique 1
  
Alors que la nature fait son office et force Taiga, toujours dans le corps de M-T, à se rendre aux toilettes, le voilà qui se retrouve sous forme astrale. Il n'en faut pas plus à la princesse pour profiter de la jouissance de son propre corps pour fuir de l'église. Sur le chemin, elle croise un jeune homme achetant une pâtisserie puis se retrouve au milieu d'une bagarre.

Plus tard, grâce aux pouvoirs de grand-mère Bijogi, le duo parvient à communiquer en passant par la peluche de la princesse, prenant possession de l'objet tour à tour. Mais ils vont surtout s'infiltrer dans le lycée pour filles Saint Antoine, l'établissement où va Anna et qui, toujours selon la vieille Bijogi, permettra à M-T de rencontrer un garçon qui changera son destin...Mais comment trouve-t-on un garçon dans un lycée pour filles ?!

Ce début de volume nous laisse perplexe. En effet, l'explication concernant la possibilité de M-T, à pouvoir uriner avec son propre corps pendant que Taiga dort, tombe comme un cheveu sur la soupe, trouvant sa signification dans une case en fin de chapitre.

Cependant, dès que les héros débarquent au lycée Saint Antoine, on se marre enfin et l'histoire semble réellement débuter.

Bon, c'est tiré par les cheveux, mais ce côté farfelu, auquel Beelzebub doit notamment son succès, est absolument délicieux. Et le climax final donne envie de savoir vers quoi se dirige le scénario.

On se demanderait presque s'il sera possible de conclure tout ça en quatre volumes.

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

12.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Persmegas
14 20
Note de la rédaction