Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.25 - Actualité manga
Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.25 - Manga

Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.25 : Critiques

Hokuto no Ken

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 09 Avril 2012

Après le grandiose volume qui a précédé, les auteurs continuent de faire durer la série, ils ne souhaitent pas conclure, et personne ne s’en plaindra !
Nous découvrons donc la conclusion de la très touchante histoire opposant les trois fils du charismatique Hassam, voulant tous trois s’emparer du trône de leur père. La conclusion est à l’image de l’ensemble de cette histoire, et donc à l’image de l’ensemble de la série : elle est cruelle, violente, injuste mais terriblement touchante. Voir ces hommes forts, durs, être touchée par ces sentiments si profonds que sont l’amour filiale ou l’amour fraternel ne peut que toucher le lecteur également ! Toute la force de Ken résumée là : cette dualité entre la violence et la beauté ! Jusqu’au bout cette série nous aura fait vibrer !

Débute ensuite une autre histoire, prolongement de la précédente, où ici le lien ne sert que de prétexte puisqu’il pourrait tout aussi bien s’agir de deux histoires indépendantes. Cette fois une nouvelle menace se présente devant Ken, et pas n’importe laquelle : un homme maîtrisant le Hokuto, rien que ça ! Depuis Kayoh, personne n’avait été en mesure de se dresser face à Ken, et on pensait que cela n’arriverait plus, et même s’il ne fait illusion que peu de temps, cela fait tout de même plaisir de voir un guerrier de ce niveau à ce stade de la série.
Baran, personnage introduit pour l’occasion, renvoie à un autre personnage beaucoup plus connu de l’univers de la série : nul autre que Raoh. S’il apparait un peu comme un cheveu sur la soupe, cela fait vraiment plaisir que Raoh revienne sur le devant de la scène, même de manière posthume, surtout pour être évoqué en termes aussi élogieux. Ken parle de lui comme un être sensible et animé par la passion, un homme plus fort que lui…aussi bête que cela paraisse, le fan sera forcément touché par cela. D’autant plus que les auteurs maîtrisent véritablement leur mise en scène. Et bien entendu le trait exceptionnel de Tetsuo Hara enfonce encore le clou !

En toute objectivité, cette histoire apparaît moins captivante que la précédente, d’autant plus que les motivations de Baran, son histoire, est traité un peu trop rapidement et s’avère moins convaincante que ce qui a pu nous être proposé tout le long de la série. C’est sans surprise que derrière un monstre on découvre, un homme qui souffre, on voudrait nous faire croire qu’il est plus à plaindre qu’à blâmer, mais cela ne fonctionne pas totalement. De là à dire que l’histoire n’est pas de qualité il y a tout de même un grand pas qu’on ne franchira pas !

On s’achemine tout doucement vers la fin de cette grandiose série, et les histoires courtes s’enchaînent sans se ressembler, elles sont de qualités inégales, mais de qualités tout de même !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
16 20
Note de la rédaction