Hokuto no Ken - Ken, le survivant Vol.14 : Critiques

Un volume exceptionnel qui regroupe à lui seul toutes les qualités (innombrables) de la série ! On y trouve des affrontements d’une grande intensité, de l’émotion et surtout ce lien si fort qui unit les combattants, le propre de cette série.

Après son affrontement contre Ken, Raoh est hanté par la peur de son cadet, chose qu’il n’accepte pas ! Comment lui, le puissant conquérant, peut il seulement connaître la peur ? Pour remédier à cela, il va retourner faire face au premier et seul homme à lui avoir fait connaître auparavant ce désagréable sentiment qu’est la peur : nul autre que Fudo la montagne !
Par un flash-back un peu grossier et bien pratique, les auteurs nous font comprendre ce qu’il en est du passé de Fudo, son changement de bête sauvage en énorme nounours est vraiment un peu facile, voir pas crédible du tout, mais qu’importe, ce qui compte ici, se sont les conséquences, ce qui se joue dans le présent, le duel de deux puissants guerriers s’opposant pour un idéal bien différent ! Après Juza le nuage, un nouveau guerrier va tomber avec les honneurs…on vit là un moment fort de la série, comme à chaque fois qu’un personnage aussi charismatique nous fait ses adieux…il n’y a bien que dans Ken que cela marche aussi efficacement à chaque fois !

Et enfin, le plus grand duel de la série, peut commencer : Ken et Raoh, les deux frères que tout oppose ou presque, entame leur ultime affrontement dont un seul pourra repartir vivant. Ce combat est lourd de sens, et la bonne idée des auteurs étant de les faire s’affronter sans technique, maîtrisant tous les deux le même art à la perfection, le choix de se battre uniquement à la force de leur volonté est vraiment très fort. Le final est grandiose, et touchant…et c’est là que vient se poser le plus gros problème du volume : il se termine avant que l’affrontement en lui même ne soit vraiment terminé, alors qu’il est quasiment conclu…ou comment couper net la tension et l’émotion qui s’en dégageait ? Ce n’est clairement pas le combat qui aurait du se dérouler sur deux tomes, et encore moins coupé à ce moment là !
Ce n’est pas la faute de Kaze qui reprend le chapitrage Japonais, donc on met un gros carton jaune à l’éditeur Japonais qui a découpé les choses ainsi !

Un volume grandiose qui voit son final gâché par un bête problème de chapitrage !