Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 11 Août 2016
A cause de Kaioh, Hyô dévoile sa facette la plus noire et commet des atrocités en vue d’affronter Kenshirô, son frère de sang duquel il fut séparé lorsque ce dernier quitta ne continent aux côtés de Raoh et Toki. Ken s’apprête à répondre à son appel pour ensuite défaire Kaioh, véritable tyran de la terre des Asura. Ce maître du Hokuto Sôke, se servant de sa haine pour vivre et combattre, est d’ailleurs sur le point de révéler son visage et son identité…
L’arc du pays des Asura atteint son point culminant dans ce volume et n’est pas loin de s’achever, ce qui est loin d’être anodin sachant que la conclusion de la série approche elle-même à grands pas. L’arc en question fut d’ailleurs assez inégal, manquant de panache à ses débuts avant de voir sa qualité grimper grâce à un retour des thèmes forts de la série et d’un sujet centré sur les personnages phares de l’œuvre. C’est d’ailleurs ce qui fait la force du volume présent qui, ne perdant jamais de temps, livre ses derniers duels tout en décortiquant autant que possible les personnages de Hyô et Kaioh, mettant en avant leurs liens avec les trois frères du Hokuto.
La maîtrise de Buronson et Hara est assez bluffante tant ces derniers dotent le background de Hokuto no Ken d’une richesse qu’on ne saurait remettre en question. Il demeure certes un petit côté kitsch propre à la série et ces ficelles qu’on a l’impression d’avoir déjà vu mille fois dans le titre, mais le tout fonctionne très bien d’autant plus que des personnages comme Raoh continuent de gagner en consistance et de gagner en charisme, malgré la facette obscure que les auteurs lui ont attribué tout le long de la série. Ce n’est donc pas forcément pour les combats, prenants mais qui ne démontrent plus grand-chose de nouveau, que la série captive mais bien pour son histoire. L’arc des Asura aura eu le mérite de creuser le plus loin possible le sujet du Hokuto Shinken, ses origines et celles des frères du Hokuto, on peut ainsi penser qu’avec cet opus la boucle est bouclée, et on se demande comment les auteurs rebondiront pour les chapitres qu’il leur reste.
Néanmoins, il demeure une certaine faiblesse dans cet opus, notamment palpable sur sa première moitié. A vouloir précipiter l’intrigue vers l’affrontement entre Kenshirô et Kaioh, Buronson et Hara se trahissent et joue la carte de la facilité scénaristique. Le traitement de Hyô ainsi que son duel contre Kenshirô paraissent expédié et tous les cheminements scénaristiques des premiers chapitres de ce volet laissent croire que les mangakas ont peut seule volonté d’achever cet arc. Dommage, car peut-être que l’action aurait pu gagner en force et en intensité en la traitant un peu mieux.
Il n’y a pourtant pas de quoi faire la fine bouche, ce douzième opus reste très bon et capital pour l’intrigue générale de la série, surtout dans sa deuxième partie. Hokuto no Ken n’étant plus très loin de sa fin, on se questionne alors sur l’achèvement de l’arc des Asura, imminent, et surtout sur la fin de la série… Maintenant que l’intrigue des frères du Hokuto est achevée, quelle symbolique pourrait finir cette œuvre majeure du nekketsu ?
L’arc du pays des Asura atteint son point culminant dans ce volume et n’est pas loin de s’achever, ce qui est loin d’être anodin sachant que la conclusion de la série approche elle-même à grands pas. L’arc en question fut d’ailleurs assez inégal, manquant de panache à ses débuts avant de voir sa qualité grimper grâce à un retour des thèmes forts de la série et d’un sujet centré sur les personnages phares de l’œuvre. C’est d’ailleurs ce qui fait la force du volume présent qui, ne perdant jamais de temps, livre ses derniers duels tout en décortiquant autant que possible les personnages de Hyô et Kaioh, mettant en avant leurs liens avec les trois frères du Hokuto.
La maîtrise de Buronson et Hara est assez bluffante tant ces derniers dotent le background de Hokuto no Ken d’une richesse qu’on ne saurait remettre en question. Il demeure certes un petit côté kitsch propre à la série et ces ficelles qu’on a l’impression d’avoir déjà vu mille fois dans le titre, mais le tout fonctionne très bien d’autant plus que des personnages comme Raoh continuent de gagner en consistance et de gagner en charisme, malgré la facette obscure que les auteurs lui ont attribué tout le long de la série. Ce n’est donc pas forcément pour les combats, prenants mais qui ne démontrent plus grand-chose de nouveau, que la série captive mais bien pour son histoire. L’arc des Asura aura eu le mérite de creuser le plus loin possible le sujet du Hokuto Shinken, ses origines et celles des frères du Hokuto, on peut ainsi penser qu’avec cet opus la boucle est bouclée, et on se demande comment les auteurs rebondiront pour les chapitres qu’il leur reste.
Néanmoins, il demeure une certaine faiblesse dans cet opus, notamment palpable sur sa première moitié. A vouloir précipiter l’intrigue vers l’affrontement entre Kenshirô et Kaioh, Buronson et Hara se trahissent et joue la carte de la facilité scénaristique. Le traitement de Hyô ainsi que son duel contre Kenshirô paraissent expédié et tous les cheminements scénaristiques des premiers chapitres de ce volet laissent croire que les mangakas ont peut seule volonté d’achever cet arc. Dommage, car peut-être que l’action aurait pu gagner en force et en intensité en la traitant un peu mieux.
Il n’y a pourtant pas de quoi faire la fine bouche, ce douzième opus reste très bon et capital pour l’intrigue générale de la série, surtout dans sa deuxième partie. Hokuto no Ken n’étant plus très loin de sa fin, on se questionne alors sur l’achèvement de l’arc des Asura, imminent, et surtout sur la fin de la série… Maintenant que l’intrigue des frères du Hokuto est achevée, quelle symbolique pourrait finir cette œuvre majeure du nekketsu ?
28/02/2024 