Hinamatsuri Vol.7 - Manga

Hinamatsuri Vol.7 : Critiques

Hinamatsuri

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 05 Février 2024

Le petit univers farfelu de Hinamatsuri est toujours jonché d'événements du quotidien prenant une drôle de tournure, et c'est quelque chose que ce 7e volume va nous rappeler dès son premier chapitre, avec une spectacle scolaire sur Cendrillon, où Hina se retrouve dans le rôle principal (en suscitant pas mal d'inquiétudes dans son entourage, forcément). Or, notre héroïne venue d'ailleurs ne sait pas ce qu'est le théâtre et ne comprend même pas pourquoi on la gronde sur le sujet, si bien qu'il va falloir trouver de drôles de motivations pour qu'elle retienne ses textes et les ressorte à peu près quand il faut. Mais vous vous doutez bien que même comme ça, le spectacle ne se déroulera pas tout à fait comme prévu !

Kei Ikaruga, de son côté, poursuit sa mission d'observation sur Hina, pour déterminer si elle s'intègre bien ou s'il faut au plus vite la ramener au sein de l'organisation, le résultat étant assez sympathique, à la fois pour ce que la jeune femme observe et pour la façon dont elle-même semble se trouver petit à petit une place dans le monde humain, notamment grâce à son attachement pour son "âme soeur" poilue (un attachement si fort qu'elle parvient à... se retenir de bouffer la boule de poils, en gros).

Quant à Anzu, voilà que ses parents adoptifs lui confient de l'argent de poche. Que va-t-elle bien pouvoir faire de cette petite somme qui lui apparaît comme quelque chose de colossal ? Au bout de quelques péripéties amusantes en compagnie de Hitomi et du baltringue Sabu, et de quelques réflexions sur les choses que l'argent n'achète pas, la réponse sera attendrissante à souhait, en nous confirmant encore un peu plus que les passages centrés sur la petite blondinette sont décidément souvent les plus poignants.

Enfin, concernant Nitta, à l'heure où le patron envisage de prendre sa retraite après l'incident provoqué par Hina et où notre intègre héros choisit de soutenir naturellement le lieutenant pour la succession, quelques quiproquos vont envenimer la situation de manière impensable, avant que Hina ne décide de fêter les choses à sa manière, en organisant pour l'homme chez qui elle squatte une espèce de fête dont le résultat est hilarant, puisque l'auteur, une nouvelle fois, y tire bien parti du côté décalé de la gamine et de sa méconnaissance sur ce genre d'événement.

Et c'est justement notre duo principal qui refermera le volume sur un nouvel enjeu de taille: que ressentiront-ils, chacun, à l'heure où Kei revient à la charge pour ramener Hina avec elle ? La réponse est assez excellente, car derrière l'apparente émotion de départ, le mangaka lâche finalement encore l'un de ces moments d'humour plus vache dont il a le secret.

A l'arrivée, la comédie de Masao Ohtake fonctionne toujours aussi bien dans l'ensemble, d'autant plus qu'ici il exploite de manière équilibrée quasiment toutes les figures phares de son chouette casting. Un casting qui, d'ailleurs, est sur le point d'encore s'enrichir au vu des toutes dernières pages, avec l'entrée en scène d'une tête qui rappellera sûrement quelques bons souvenirs à celles et ceux ayant vu l'adaptation animée.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs