Hentai Kamen, The Abnormal Superhero Vol.4 - Actualité manga
Hentai Kamen, The Abnormal Superhero Vol.4 - Manga

Hentai Kamen, The Abnormal Superhero Vol.4 : Critiques

The Abnormal Superhero - Hentai Kamen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 13 Décembre 2023

L'heure du championnat approche à grands pas pour le club de kenpô, et celui-ci va occuper une bonne centaine de pages, principalement en opposant, lors du premier tour, nos héros aux membres du lycée Kurohyô et à leur leader Kawajima, ceux-ci se plaçant vite comme les principaux rivaux. Et même s'il y aura de quoi être éventuellement un peu étonné de voir le championnat complètement expédié en une case une fois ce premier tour passé (au moins, ça évite à l'auteur de tourner en rond dessus), Keishu Ando y distille ce qu'il faut de son humour habituel. Entre l'entrée en scène du vrai responsable du club (vous aurez à coup sûr la réf, même pas cachée), l'arrivée de Tengumaru qui ne sera pas forcément très utile, le désir maladroit d'Aiko de soutenir son bien-aimé (pas si) secret (entre sa tenue de pom-pom girl bien plus troublante qu'autre chose et une poupée porte-bonheur se transformant en poupée vaudou, il y a de quoi faire pour Kyôsuke), la présence dans les gradins de la mère de Kyôsuke et ses collègues tout aussi spéciales qu'elle, l'étalage par Shûtô et Shunka de toutes leurs capacités loufoques, et bien sûr l'irruption dans tout ça du justicier exhibitionniste, les situations farfelues et absurdes s'enchaînent à un assez bon rythme. La suite du tome, elle, revient globalement à des récits plus indépendants: un karaoké entre potes, un concours de dessin de paysages du lycée, une journée au parc d'attractions avec toute la classe, l'entrée en scène d'une cambrioleuse plutôt particulière en la personne de Canicha Duriana... les choses tournant à chaque fois rapidement au non-sens et à la cocasserie, surtout quand il s'agit pour Hentai Kamen de surgir n'importe comment pour faire régner la justice !

On ne va pas le cacher: on sent que le mangaka commence un peu à tourner en rond, car pas mal de gags ont un goût de déjà-vu, mais aussi parce que beaucoup de situations comiques sont balancées un peu comme ça, de façon random, sans réel liant. Et pourtant, il y a toujours de quoi s'amuser assez à la lecture si l'on a apprécié les précédents volumes, tant Keishu Ando a à coeur de ne laisser aucune page sans gag, et d'enchaîner les situations improbables, les références et autres jeux de mots souvent difficilement traduisibles. On rempilera alors sans le moindre déplaisir pour le cinquième et dernier tome, tout en se disant que ce sera une longueur largement suffisante pour une comédie de cet acabit qui commence déjà tout doucement à s'essouffler.

A part ça, notons que l'histoire principale s'arrête ici après environ 200 pages, le dernier tiers du tome nous invitant à découvrir divers suppléments exclusif à l'édition bunko japonaise (sur laquelle est basée l'édition française) : un nouveau chapitre pilote de Hentai Kamen initialement paru en 1990 dans un numéro spécial automne du Jump, deux petits one-shot des aventures comiques de Dandy Jones avec des caméos du super-héros exhibitionniste, quelques planches dédiées au père de Kyôsuke (parodie de Dirty Harry, pour rappel)... Rien d'immanquable, mais c'est suffisamment efficace pour prolonger l'immersion dans l'humour typique de l'auteur.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction