Hayate the combat butler Vol.50 - Actualité manga
Hayate the combat butler Vol.50 - Manga

Hayate the combat butler Vol.50 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 13 Février 2020

"Il est temps pour moi de passer à autre chose... et j'aimerais que tu m'encourages avec le sourire."

Dans le but d'assurer le bonheur de Nagi, Hayate se doit d'accéder au jardin royal, dont le moyen d'accès est de provoquer une explosion de sentiments négatifs. Dans cette optique, il s'est mis en tête un plan bien étrange: séduire Maria afin qu'elle tombe amoureuse de lui, pour ensuite mieux la rejeter et provoquer en elle les émotions négatives dont il a besoin ! Il en est certain: vu que c'est pour Nagi, Maria comprendra certainement la situation après-coup. Mais il y a comme un petit truc qu'il a oublié: vu qu'il en a toujours pincé un petit peu pour la belle domestique, c'est lui qui risque fort de tomber amoureux s'il ne fait pas attention...

Grotesque à souhait, le plan de Hayate est forcément voué à l'échec, et la situation est d'autant plus rigolote quand on pense à plusieurs autres filles de son entourage que notre héros pourrait conquérir beaucoup plus facilement vu qu'elles sont déjà amoureuses de lui, or il n'a jamais capté quoi que ce soit ! Le volume démarre donc de manière plutôt humoristique, entre les tentatives de drague totalement foireuses de Hayate, et le comportement naturellement charmeur de Maria. Mais on le sent, petit à petit, ce début de volume dévie vers autre chose, dès lors que Maria affirme avoir quelque chose de très important à dire à Hayate. Et à partir de là, Kenjiro Hata montre à nouveau à quel il sait parfois très bien partir sur des bases humoristiques pour atterrir sur quelque chose de plus émouvant. Ca commence d'ailleurs dès les premières pages quand on voit Hayate se remémorer ses souvenirs avec Maria, sa toute première rencontre chaleureuse avec elle qui l'a sauvé. Mais on atteint un certain point culminant quand les deux personnages font le bilan des changements de Nagi, de ce qu'ils lui ont apporté, du fait qu'elle a bien grandi au point de ne peut-être plus avoir besoin qu'on veille sur elle... Le choix de Maria, en attendant de le voir se concrétiser, sonne alors avec une certaine force, avec justesse et émotion.

Mais Maria est très loin d'être la seule en vue dans ce tome, puisque clairement, Hata entame des portes de sortie pour certains de ses personnages. On pense aux vieilles questions de fiançailles de Nagi et Wataru (un point que l'auteur n'avait donc pas oublié !), au choix de ce dernier concernant cela et à son avenir avec Saki. Mais aussi à une surprenante décision de Yukiji concernant sa soeur Hinagiku. Ou encore à la confrontation d'Izumi face à son avenir: n'a-t-elle donc aucune vraie qualité à part rigoler et être adorable ? Hayate sera eut-être bien celui qui remarquera le mieux à quel point cette jeune fille est un rayon de soleil pour son entourage, et dès lors peut-être que ça lui permettra d'enfin se trouver un rêve. Il y a toujours de nombreuses petites références ainsi qu'un humour bien présent dans tout ça, mais à chaque fois Hata parvient à aboutir sur des choses plus touchantes concernant certains choix, voire certaines séparations/disparitions.

Puis arrive enfin le gros dernier tiers du volume, qui nous fait entrer de pleins pieds dans le combat final. Tout en expliquant avec cohérences certaines révélations qui devaient encore être faites sur le jardin royal, le pouvoir qui s'y cache ou le cas d'Athéna entre autres choses, Hata enclenche bel et bien la confrontation contre Hisui et Yozora, en nous laissant d'ailleurs sur un assez bon petit suspense de ce côté-là. En attendant, ce qu'on retient surtout de ce volume, c'est son mélange réussi d'humour et d'émotion, en particulier grâce à certains personnages aux choix importants. Hayate the combat butler atteint alors très joliment la barre impressionnante des 50 volumes, il ne restera ensuite plus que deux volumes pour conclure la série, et tout semble bien parti pour que ce final soit d'excellente qualité.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction