Hayate the combat butler Vol.33 : Critiques

Le quotidien est rarement de tout repos dans le petit monde de Hayate. Cette fois-ci, pour notre héros il faut présenter l'institut Hakuo à Kayura qui y prend la place de Wataru, marquer comme il se doit l'anniversaire d'Izumi, s'appliquer à soigner toutes les pensionnaires de la résidence quand elles chopent toutes un rhume alors qu'il a les examens de fin trimestre le lendemain, trouver une récompense pour Nagi qui à l'occasion de ces examens a réalisé l'"exploit" d'aller en cours pendant une semaine complète, trouver le moyen de financer cette récompense, déterminer qui est la plus idiote du trio de cruches, apprendre le vélo à Luka, contrôle la peur des fantômes de Hina...

Une nouvelle fois, Kenjirô Hata exploite une bonne partie de ses personnages, et même si l'on reste sur un schéma de petits passages plutôt indépendants, on ressent bien une continuité, notamment avec l'arrivée des examens de fin de trimestre. le temps continuer de s'écouler tout doucement, sans lasser parce que l'auteur a toujours ce don pour varier assez bien ses idées.

Ici, on se régalera notamment de certaines situations partant de trois fois rien pour dégénérer en quiproquos ou en succession de situations malchanceuses, par exemple quand Hayate tente désespérément de se rendre à ses examens, ou quand Izumi part en vrille en se cherchant des excuses pour manger son gâteau seule avec son "Hayata". Entre la trop grande gentillesse de notre héros et les petits caprices des unes et des autres, on s'amuse bien. Mais ce tome vaut également le coup d'oeil pour ce qu'il dévoile d'une facette inattendue et plutôt inédite de Hayate, capable d'être plus sévère et presque sadique !

En somme, entre situations abracadabrantes, petits quiproquos et personnages aux traits de caractère toujours aussi bien exploités, Hata nous livre un volume dans une continuité plaisante.