Hayate the combat butler Vol.27 - Actualité manga
Hayate the combat butler Vol.27 - Manga

Hayate the combat butler Vol.27 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 22 Janvier 2016

Tandis que Nagi commence sa vie dans la vieille résidence et qu'une première locataire, Chiharu, est arrivée, Hayate tente désespérément de ramener discrètement le tigre Tama auprès de sa maîtresse, mais tombe sur un os en croisant Hinagiku. Hina n'est pourtant que le premier obstacle pour ramener Tama, car après cette première épreuve surtout comique, un autre danger plus mystérieux arrive, des flèches étant décochées sur le carton où se trouve le tigre...
Quant à la suite, elle voit Nagi prendre une importante décision : consciente que la location de chambres ne sera peut-être pas suffisante pour entretenir les finances, elle décide de dessiner des mangas pour gagner de l'argent ! Mais a-t-elle seulement le talent pour ça ?

Ce tome est essentiellement occupé parla tentative de Nagi de devenir mangaka, ce qui est l'occasion pour Kenjirô Hata de faire revenir d'anciens visages que l'on n'avait pas vus depuis très longtemps, à savoir le mangaka Kôji Ashibashi, et Kôtarô Azumamiya ! Et si les choses commencent de façon très drôle grâce à une Nagi persuadée qu'elle a dessiné un chef d'oeuvre alors que son manga est improbable, la suite sait se faire un peu plus touchante. Car en rencontrant Ashibashi, la jeune fille va comprendre qu'elle n'est pas au-dessus du lot. Son rêve de devenir mangaka est brisé, elle doit se remettre en question, pour un résultat étonnamment touchant, même si l'humour est toujours présent. Pour preuve, Nagi est tellement déprimée qu'elle devient sérieuse en cours !
Mais tout ceci n'est que la première étape nous amenant vers une nouvelle partie prometteuse : au contact d'une Chiharu qui l'aide un peu à surmonter ses désillusions, Nagi est amenée à faire ses premiers pas dans un univers qu'elle ignorait totalement : celui des fanzines ! Et on peut dire que le mangaka parvient à poser de façon intéressante cette nouvelle partie, avec en plus des interrogations sur Luka, et l'arrivée d'une petite rivalité avec le cercle de recherche Maizumi.

A l'entrée en matière efficace de ce nouvel arc, il faut ajouter l'omniprésence de l'humour : la méconnaissance totale de Nishizawa en matière de manga (au point qu'elle trouve le manga de Nagi bon, c'est dire...), sa mésentente avec Kôtarô, les nouvelles mésaventures de la "soubrette" Hayate en fin de tome... Mais c'est encore un autre élément qui intrigue beaucoup tout au long du tome : l'entrée en scène d'un nouveau personnage, Yozora Hôsen, on ne peut plus énigmatique et inquiétante, puisqu'elle se rapproche de Hayate et de Nagi pour une raisons mystérieuse et qui n'annonce pas de bonnes choses... et avec elle apparaissent de nouveaux mystères,  essentiellement au sujet d'une mystérieuse photo à l'effigie du "28ème descendant"... A quoi correspond-elle ?

Ne perdant pas de vue son humour, parvenant également à s'intéresser encore et toujours à ses personnages (ici, Nagi et ses désillusions d'apprentie mangaka), et n'étant pas avare en nouvelles pistes intrigantes et intéressantes, Kenjirô Hata démarre de fort bonne manière l'arc des fanzines !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction