Hayate the combat butler Vol.25 - Actualité manga
Hayate the combat butler Vol.25 - Manga

Hayate the combat butler Vol.25 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Janvier 2016

"Il n'y a personne. Personne ne vient. Je n'entends personne. Personne ne m'appelle. Je suis seule. Toujours seule. Je suis seule, ici... pour l'éternité. Mais je ne peux m'en prendre qu'à moi."

Il a été entamé dans le tome 17, il trouve sa conclusion dans ce 25ème volume. L'arc "The End of the world", centré sur le passé de l'enfant Hayate aux côtés de son amour A-tan, trouve, 8 opus plus tard, et après bien des événements tantôt drôles tantôt plus douloureux, une conclusion tout en mélancolie, où nous découvrons enfin le ressenti triste et cruel de la jeune Athéna après sa dispute avec Hayate. Les explications sur la manière dont elle s'est séparée de Hayate il y a dix ans témoignent surtout, de façon cruelle, de tout l'amour qu'elle portait à notre héros, et les informations sur ce qui lui est arrivé après le départ de Hayate sont intéressantes, autant pour ce qui la concerne que pour ce qu'elles apportent sur un personnage souvent évoqué mais jusque là absent et très mystérieux : Ikusa, le grand frère disparu de Hayate.

C'est alors dans une ambiance plus douce-amère que jamais que se referme ce flashback habilement narré... mais tout est-il fini pour autant concernant Athéna ? Certainement pas. Car dans le présent, à Athènes, Hayate l'a enfin retrouvée, l'a sauvée des griffes de Midas... et doit désormais s'expliquer une dernière fois avec elle, dans l'émotion et les regrets, au sujet de leur séparation dix ans auparavant, et de ce qu'ils ont continué à ressentir l'un pour l'autre pendant tout ce temps. Après tout, la nuit est encore loin d'être finie, et c'est sous le ciel étoilé scintillant et devant la lune, dans une ambiance plus mélancolique et surnaturelle que jamais, que Kenjirô Hata boucle enfin la boucle, mêlant avec force images du passé et du présent, images de ces enfants amoureux devenus adolescents. Et après Nagi dans le volume précédent, c'est au tour d'Athéna de prendre une décision difficile et témoignant tout son attachement à Hayate.
Il ne pouvait y avoir plus belle conclusion pour cette partie sur A-tan, qui fut superbement narrée par son auteur. Kenjirô Hata, en prenant soin d'étaler les choses sur 8 tomes, en les entrecoupant de passages comiques plus typiques de sa série, a su étonner de par la teneur de cette partie, a réussi à émouvoir et à révéler beaucoup de choses sur ses personnages sans alourdir son oeuvre. Il a parfaitement joué son coup. Et au vu des nombreuses pistes mystérieuses qu'il est encore possible de développer (autour du frère de Hayate, de la mère de Nagi, de l'avenir de cette dernière, de la fortune des Sanzen'in...), on peut supposer qu'il nous resservira le même genre de choses plus tard.

Mais dans l'immédiat, l'arc sur Athéna a aussi un autre mérite : il nous promet un important bouleversement dans la série, qui devrait amener parfaitement un certain renouvellement. En effet, pour Hayate, Nagi vient de renoncer à ce qu'elle avait de plus important : la fortune des Sanze'nin, qui lui permettait jusqu'à présent de vivre sans connaître la moindre difficulté. Et aux côtés de son majordome et des autres, elle va devoir dire adieu à l'immense demeure où elle habitait, pour trouver un logement et une vie sans doute plus modestes. Et la première partie de cette nouvelle vie s'annonce délicate, puisque Hayate devra trouver pour sa jeune maîtresse un nouvel habitat, avec une somme très limitée ! Dans cette nouvelle vie qui s'annonce, l'humour revient au galop, notamment via les souhaits du tigre Tama ou via les mésaventures de Hayate et de Maria avec un gang de chats aux dégaines improbables, mais on peut aussi y retenir la petite prise d'importance et les petites informations surprenantes concernant ce cher Klaus ! Voilà qui commence bien cette nouvelle orientation de la série. On a hâte de voir ce que l'auteur nous réserve désormais.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
18 20
Note de la rédaction