Hayate the combat butler Vol.24 - Actualité manga
Hayate the combat butler Vol.24 - Manga

Hayate the combat butler Vol.24 : Critiques

Hayate no gotoku

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 08 Janvier 2016

Préserver la pierre royale des Sanzen'in et protéger la fortune de Nagi, et voir Athéna sombrer jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Briser la pierre, sauver Athéna, et condamner Nagi à perdre tout ce qu'elle a au risque de briser son bonheur.

Hayate est face à un choix cruel, où il semble impossible de protéger à la fois les deux personnes qui ont changé sa vie et en qui il tient le plus. L'ambiance plus sérieuse et dramatique que jamais s'est largement confirmée, et l'on s'attendait à suivre dans ce volume de longs tiraillements chez notre héros... C'était mal connaître Nagi. Car assez vite dans le volume, c'est bien elle qui prend une décision on ne peut plus étonnante de sa part. La jeune fille, habituellement si égoïste ou capricieuse, prouve ainsi qu'elle a bien évolué aux côtés de Hayate, et à quel point elle tient au sourire de son majordome, au fil d'une scène superbement mise en scène, où les décors nocturnes et le sourire réconfortant de l'héritière des Sanzen'in apportent une certaine mélancolie.

Mais au bout de cette très belle scène, rien n'est fini pour autant : sous l'emprise de l'être divinisé Midas, Athéna est toujours en danger, son esprit s'affaiblit, celui de Midas prend le dessus... Un ultime affrontement doit se tenir entre elle et Hayate, le jeune garçon pourra-t-il seulement la sauver et s'expliquer avec elle ? Réponse au bout d'un duel très joliment mis en scène, portée par des décors surnaturels à l'ambiance délicieuse, et surtout par le voile qui se lève sur ce qu'A-tan ressent au plus profond d'elle, jusqu'à une fin de volume particulièrement touchante.

Mais tout cela est loin d'être la seule richesse du volume, car dans le même temps, une ambiance de fête s'est installée à l'hôtel loué par Nagi, et quasiment tous nos héros en voyage s'y sont réunis pour marquer comme il se doit la fin de leur périple en Grèce. L'ambiance se veut plutôt chaleureuse entre les différents personnages, l'humour refait surface par bribes, et c'est surtout l'occasion pour certains personnages de faire le point sur ce qu'ils ressentent. Ainsi Hinagiku et Nishizawa, plus soudées que jamais dans leur amitié et leur amour pour l'instant déçu, s'avèrent-elles très touchantes. Sans oublier une Yukiji surprenante, s'éloignant brièvement de son rôle habituel pour afficher un visage de grande soeur bienveillante. Le meilleur dans tout ça ? Peut-être le don de Kenjirô Hata pour intégrer l'humour au coeur des événements plus dramatiques ou mélancoliques, à l'image de la déferlante de monstres bizarres, ou des déguisements rigolos que Hina et Nishizawa portent alors qu'elles se confessent ce qu'elles ressentent.

L'arc sur Athéna n'est pas encore tout à fait terminé, et l'on a hâte de voir quelle en sera la suite et peut-être fin, d'autant que de grands changements risquent d'arriver très vite dans la vie de nos héros. En attendant, ce tome est peut-être le point d'orgue d'un arc qui fut bien mené et fut très étonnant dans une comédie de ce genre. Chapeau.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction