Harem in the Fantasy World Dungeon Vol.2 - Actualité manga
Harem in the Fantasy World Dungeon Vol.2 - Manga

Harem in the Fantasy World Dungeon Vol.2 : Critiques

Isekai Meikyuu de Harem o

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 21 Octobre 2021

Dans cet autre monde aux mœurs bien éloignées des siennes, Michio s'est fixé un objectif : Récolter la somme nécessaire pour acquérir Roxane, jolie esclave mi-humaine, mi-animale. Dans le donjon, le jeune aventurier se frotte à quelques difficultés, tout en sachant que les gains ne seront pas suffisant pour la transaction tant souhaitée. Il va alors devoir redoubler d'astuce et jouer sur la morale de cet univers pour multiplier ses finances...

Il était difficile de se forger un avis véritable sur Harem in the Fantasy World Dungeon, l'adaptation manga du light novel sulfureux de Shachi Sogano par le dessinateur Issei Hyôju. Les ambitions du protagoniste, aussi libidineuses qu'elles soient, étant plantées tandis que le récit insistait aussi bien sur les mœurs d'un ancien temps de cet univers que sur l'implantation de mécaniques type mmorpg, qui trouvaient parfois mal leur place dans le rythme et les mécaniques de ce monde. On en attendait plus de cette suite qui semble entrer dans le vif du sujet.

Michio, le jeune héros de l'œuvre, a donc un objectif en tête : Roxane. Avant de pouvoir nouer la relation maître/esclave avec cette dernière, ce sont des gains pécuniers que le garçon doit récolter, permettant au tome de d'abord entrer dans une phase d'aventure et d'action, permettant à l'univers de gagner en précision. De nouveau l'intrigue écrite par Shachi Sogano joue aussi bien avec des inspirations vidéoludiques évidentes qu'avec l'aspect morale déjà mis en évidence dans le premier opus. Pas si déconcerté que ça, Michio joue avec les codes de cette autre réalité pour atteindre ses ambitions, menant à quelques péripéties pleines de tension, ce qui sera le fort de la première partie de volume. On peut être un poil surpris du manque de réelles réflexions du héros sur ces mœurs, et çe sera alors au lecteur de nourrir de vraies questionnements à ce sujet.

Mais si la jolie Roxane apparaît sur la couverture, c'est parce qu'elle occupe une place importante dans ce second volet. C'est sans grande surprise que les retrouvailles entre le héros et la demoiselle ont lieu, dans des circonstances évidentes là aussi. Et c'est à ce moment précis que tout pouvait basculer dans l'œuvre : Le rapport à l'esclavage couplé aux relations charnels constituait un segment de tension évident, et le moindre faux pas aurait fait tomber le récit dans le moralement abject, réellement cette fois et non dans la fiction. Il y a de quoi être agréablement surpris par le traitement fait dans tout ce développement, notamment parce que Michio tente de développer un rapport d'égal à égal avec sa prétendue esclave, tandis que le double tempérament de Roxane fait d'elle une figure tout à fait attachante, voire intéressante. Sa fougue en ce qui concerne l'armement et l'aventure peut laisser croire à un background plus minutieux la concernant, mais ce sera à la suite du récit de nous confirmer la chose.

Vient enfin la séquence finale, abordant le duo dans son intimité. Un autre point rassurant vient de l'importante de la notion de consentement dans ce rapport. Roxane a beau être une esclave, Michio est un protagoniste suffisamment attentionné pour ne pas agir comme un agresseur ou un violeur. En somme, on est dans une retranscription d'un fantasme (couplé au fétiche de la jeune femme pas totalement humaine) plutôt bien dosé, ce qui surprendra les lecteurs qui pouvaient voir dans le titre un récit purement racoleur et qui ne s'embarrasse pas trop de la morale. Votre serviteur en faisait partie, et le constat est loin d'être aussi négatif qu'il aurait pu l'être.

Il faudra évidemment voir comment le manga évoluera, et si cet équilibre sera maintenu dans la suite qui devrait logiquement faire intervenir d'autres figures féminines. Mais pour le moment, le titre reste moins grossier ce qu'on pouvait prévoir malgré ses maladresses, et demeure alors une lecture coquine appréciable pour les amateurs d'isekai, majeurs bien entendus puisque les rapports charnels sont clairement montrés.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs