Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 29 Juin 2021
Hana l'a fait: prenant son courage à deux mains, la jeune femme de 27 ans, réputée sérieuse et froide, à déclaré sa flamme à son Tsuyoshi adoré, sans forcément attendre de réponse positive puisqu'elle n'est aucune au courant que son amour est réciproque... alors, quelle sera l'issue de cette déclaration ?
Réponse dans un début de troisième volume fort bien mené, car Koji Murata sait plutôt efficacement gérer ses effets. Il y a ici de très jolis moments de mise en scène, portés par les focus sur les deux personnages, sur leur façon de se regarder comme si le temps s'était arrêté, alors qu'en fond tout continue de se mouvoir autour d'eux jusqu'à leur faire rater le dernier train. Pour quelques instants, ils sont dans leur monde, rien qu'à deux. Et c'est donc avec un certain attendrissement que l'on suit Hana et Tsuyoshi se répondre, entre paroles sincères pleines d'un amour pur, bonheur qui se lit sur eux, et incertitudes dues à leur inexpérience complète. Et c'est notamment cette inexpérience qu'ils vont devoir apprendre à surpasser désormais !
On assiste alors, dans ce troisième volume, à un récit où une étape est franchie dans la relation entre Hana et Tsuyoshi, mais où tout reste pourtant à construire. Même si Charada semble perspicace, nos deux héros, timides, ont forcément du mal à avouer clairement leur amour aux autres, et c'est alors à tâtons que leur lien doit se renforcer. Côté professionnel, à l'issue de la fameuse présentation pour le COP, tandis que Tsuyoshi tâche d'un peu s'imposer, on voit aussi une Hana qui le défend face aux supérieurs, en étant ainsi plus éloignée de l'image qu'elle renvoyait à son Tsuyoshi adoré avant. Et sur le plan plus personnel, on suit avec une certaine pointe de tendresse les petits moments que nos deux héros sont amenés à passer ensemble: le désir de Tsuyoshi de devenir digne de Hana, le partage d'un panier-repas, le désir de s'échanger un contact téléphonique (et de s'envoyer des stickers), une journée passée ensemble, la venue stressante de Hana chez Tsuyoshi... avec chez nos deux héros un bon lot de questionnements (que doivent-ils faire, à présent ?) et de maladresses. Dans le fond, c'est très classique, car tous ces petits moments sont habituellement dignes d'une romance adolescente... à ceci près que leur premier amour, nos deux héros le vivent alors qu'ils sont déjà adultes, et c'est quelque chose que Koji Murata exploite tout à fait honnêtement.
Il y a alors de quoi être assez charmé ici: Hana n'est plus si "inaccessible" que ça, l'histoire relationnelle avance bel et bien à son rythme en ne se contentant pas de petits chapitres-gags comme au tout début... Mais jusqu'où pourra-t-elle avancer sans réelles épreuves ? En effet, la fin du volume laisse entrevoir des évolutions (et des problèmes) supplémentaires sur le plan relationnel, entre une Ichigo Amai qui n'a certainement pas dit son dernier mot, et une nouvelle venue semant déjà le trouble en la personne d'Ume Yodoyabashi. Affaire à suivre, donc !
Réponse dans un début de troisième volume fort bien mené, car Koji Murata sait plutôt efficacement gérer ses effets. Il y a ici de très jolis moments de mise en scène, portés par les focus sur les deux personnages, sur leur façon de se regarder comme si le temps s'était arrêté, alors qu'en fond tout continue de se mouvoir autour d'eux jusqu'à leur faire rater le dernier train. Pour quelques instants, ils sont dans leur monde, rien qu'à deux. Et c'est donc avec un certain attendrissement que l'on suit Hana et Tsuyoshi se répondre, entre paroles sincères pleines d'un amour pur, bonheur qui se lit sur eux, et incertitudes dues à leur inexpérience complète. Et c'est notamment cette inexpérience qu'ils vont devoir apprendre à surpasser désormais !
On assiste alors, dans ce troisième volume, à un récit où une étape est franchie dans la relation entre Hana et Tsuyoshi, mais où tout reste pourtant à construire. Même si Charada semble perspicace, nos deux héros, timides, ont forcément du mal à avouer clairement leur amour aux autres, et c'est alors à tâtons que leur lien doit se renforcer. Côté professionnel, à l'issue de la fameuse présentation pour le COP, tandis que Tsuyoshi tâche d'un peu s'imposer, on voit aussi une Hana qui le défend face aux supérieurs, en étant ainsi plus éloignée de l'image qu'elle renvoyait à son Tsuyoshi adoré avant. Et sur le plan plus personnel, on suit avec une certaine pointe de tendresse les petits moments que nos deux héros sont amenés à passer ensemble: le désir de Tsuyoshi de devenir digne de Hana, le partage d'un panier-repas, le désir de s'échanger un contact téléphonique (et de s'envoyer des stickers), une journée passée ensemble, la venue stressante de Hana chez Tsuyoshi... avec chez nos deux héros un bon lot de questionnements (que doivent-ils faire, à présent ?) et de maladresses. Dans le fond, c'est très classique, car tous ces petits moments sont habituellement dignes d'une romance adolescente... à ceci près que leur premier amour, nos deux héros le vivent alors qu'ils sont déjà adultes, et c'est quelque chose que Koji Murata exploite tout à fait honnêtement.
Il y a alors de quoi être assez charmé ici: Hana n'est plus si "inaccessible" que ça, l'histoire relationnelle avance bel et bien à son rythme en ne se contentant pas de petits chapitres-gags comme au tout début... Mais jusqu'où pourra-t-elle avancer sans réelles épreuves ? En effet, la fin du volume laisse entrevoir des évolutions (et des problèmes) supplémentaires sur le plan relationnel, entre une Ichigo Amai qui n'a certainement pas dit son dernier mot, et une nouvelle venue semant déjà le trouble en la personne d'Ume Yodoyabashi. Affaire à suivre, donc !