Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 07 Janvier 2019
Tourmenté par l’agression d’Oto, Haruto décide d’aller la voir à l’hôpital. Il a à peine le temps de lui demander comment elle va, qu’il trébuche et se retrouve projeté sur elle, ses mains sur sa poitrine. La réaction de cette dernière est immédiate : elle frappe de toutes ses forces son camarade qui tombe dans les vapes. Le troisième volume de « Hana Nochi Hare » commence donc avec une inversion de situation : ici Haruto est allongé dans un lit d’hôpital tandis qu’Oto, prête à rentrer chez elle, attend qu’il se réveille. Elle dissipe ensuite rapidement les quiproquos qui s’étaient installés entre eux en lui expliquant qu’elle a bien conscience qu’il n’est ni un pervers ni une personne capable d’organiser son passage à tabac.
« Jusqu’à présent… je ne pensais pas au lendemain… mais maintenant… je comprends ce que ça a de spécial… »
Ne pouvant plus se passer d’Oto, le leader des Correct 5 se retrouve une nouvelle fois à trainer dans la supérette où elle travaille. Le hasard faisant bien les choses, sa présence permet d’enrayer les avances gênantes d’un client. Et pour couronner le tout, il s’avère qu’il est arrivé pile-poil au moment où Oto et son amie finissaient leur journée. Son petit ami la rejoignant, nos deux héros s’embarquent dans une sorte de double rendez-vous amoureux. Et étrangement, cela n’est pas sans déplaire à Oto qui découvre plusieurs facettes de Haruto jusque-là insoupçonnées.
Les actions sont toujours aussi prévisibles dans ce troisième volume et le désamorçage des différentes situations s’avère toujours très rapide, voire trop rapide. On n’a pas le temps de s’habituer à un évènement qu’il est déjà remplacé par un autre. Par contre, le point positif de ce rythme très soutenu c’est qu’il empêche tout ennui de s’installer ! Les rebondissements s’enchainent et même si la plupart de leurs dénouements n’offrent que peu de suspens leur nombre important compense largement ce point faible. Surtout que certaines péripéties se révèlent de bons virages scénaristiques en servant avec justesse l’évolution de l’intrigue. Par exemple, l’intervention de Airi qui en plus de faire avancer l’histoire permet d’évoquer son passé avec Haruto et ainsi de mieux caractériser les liens qui les unies.
On peut regretter dans ce titre, comme dans d’autres d’ailleurs, que tous les adolescents qui composent « l’élite » sont qualifiés de beaux et élégants. Être héritiers ne va pas forcément de pair avec la grâce et le charme… De plus, malgré la fascination marquée de certains protagonistes face à l’éblouissante aura de cette jeunesse fortunée, les dessins de Yoko Kamio laissent à désirer et ne retranscrivent pas à la juste valeur tout le ravissement suggéré.
« Jusqu’à présent… je ne pensais pas au lendemain… mais maintenant… je comprends ce que ça a de spécial… »
Ne pouvant plus se passer d’Oto, le leader des Correct 5 se retrouve une nouvelle fois à trainer dans la supérette où elle travaille. Le hasard faisant bien les choses, sa présence permet d’enrayer les avances gênantes d’un client. Et pour couronner le tout, il s’avère qu’il est arrivé pile-poil au moment où Oto et son amie finissaient leur journée. Son petit ami la rejoignant, nos deux héros s’embarquent dans une sorte de double rendez-vous amoureux. Et étrangement, cela n’est pas sans déplaire à Oto qui découvre plusieurs facettes de Haruto jusque-là insoupçonnées.
Les actions sont toujours aussi prévisibles dans ce troisième volume et le désamorçage des différentes situations s’avère toujours très rapide, voire trop rapide. On n’a pas le temps de s’habituer à un évènement qu’il est déjà remplacé par un autre. Par contre, le point positif de ce rythme très soutenu c’est qu’il empêche tout ennui de s’installer ! Les rebondissements s’enchainent et même si la plupart de leurs dénouements n’offrent que peu de suspens leur nombre important compense largement ce point faible. Surtout que certaines péripéties se révèlent de bons virages scénaristiques en servant avec justesse l’évolution de l’intrigue. Par exemple, l’intervention de Airi qui en plus de faire avancer l’histoire permet d’évoquer son passé avec Haruto et ainsi de mieux caractériser les liens qui les unies.
On peut regretter dans ce titre, comme dans d’autres d’ailleurs, que tous les adolescents qui composent « l’élite » sont qualifiés de beaux et élégants. Être héritiers ne va pas forcément de pair avec la grâce et le charme… De plus, malgré la fascination marquée de certains protagonistes face à l’éblouissante aura de cette jeunesse fortunée, les dessins de Yoko Kamio laissent à désirer et ne retranscrivent pas à la juste valeur tout le ravissement suggéré.
Jalouse, machiavélique, menteuse, perfide et hypocrite… Des qualificatifs qui siéent à merveille à Airi. Pourtant, derrière cette barrière de méchanceté se cachent un cœur meurtri, une enfance douloureuse et un besoin viscéral d’affection. Il est aisé de comprendre son attachement quasi vital pour Haruto, son seul ami et confident. Son amour à sens unique lui fait réaliser les pires bassesses allant jusqu’à le blesser. En ressortira-t-elle indemne ? Les derniers chapitres semblent suggérer qu’elle se serait assagie, mais est-ce vraiment le cas ? Nouvelle tentative de duperie ou un changement radical de cap ? Si Airi troque son costume d’antagoniste pour celui de bonne fée qui alors va reprendre le flambeau pour pimenter la suite des évènements ? Pour le savoir, une seule solution, se plonger dans le tome 4 de « Hana Nochi Hare » !
10/11/2021 