Hakoniwa angel Vol.2 : Critiques

Ce second opus d'Hakoniwa Angel va être marqué par le début de la relation entre Uri et Momo, ce dernier cédant finalement à la tentation malgré sa carrière de mannequin qui devrait le pousser à quitter le Japon dans un an.

On peut dire que l’intégralité de ce tome va se structurer autour de cette romance naissante, les autres personnages étant relégués au second plan... même Asuka est un peu moins présent qu'avant et bien souvent, lorsqu'il apparait il n'est que le témoin des sentiments d'Uri pour Momo, ou inversement. Un rôle qui ne lui va pas du tout, tant et si bien que j'espère bien qu'il va être plus actif par la suite, c'est à dire se "réveiller" et déclarer ouvertement sa flamme à Uri, histoire de pimenter un récit qui a tendance à devenir un peu trop "ronflant"...

Néanmoins, si tout semble idyllique de prime abord pour nos deux protagonistes, plusieurs choses nous indiquent un avis de tempête qui risque d'arriver plus vite qu'on ne le pense. En effet, on ne sait pas encore si Momo a définitivement renoncé à son rêve de mannequinat à l'étranger pour rester au Japon avec Uri. Et cette dernière hésite encore sur l'attitude à adopter : Doit-elle encourager son homme à aller au bout de son rêve ? ou doit-elle faire passer leur amour avant tout et lui demander de rester ? Un choix cornélien qui sera sans nul doute au cœur des deux derniers volumes d'Hakoniwa Angel.

On peut aussi souligner la présence de quelques planches qui dégagent beaucoup d'émotion dans ce tome ! Aya Oda nous confiait dans un free talk de ce tome 2 qu'elle avait peur que la scène du baiser soit ratée... Qu'elle soit rassurée : une jolie intensité se dégage de cette fameux passage, et dans d'autres aussi d'ailleurs !

C'est donc un tome plutôt sympathique que nous offre la mangaka. Certes, à part le début de la relation de Momo et Uri, il ne se passe pas grand chose, mais Aya Oda créée une bonne ambiance romantique qui plaira aux lecteurs (trices), tout en nous promettant des complications pour la suite.
Par contre, on regrettera les quelques fautes d'orthographe présente sur cette édition française, certaines étant particulièrement grossières... Un exemple ? Page 26 : "Voilà ce que ça fait que d'arriver en COURT de route !!". Oui, ça pique...

shinob