Hakaiju Vol.7 - Actualité manga

Hakaiju Vol.7 : Critiques

Hakaiju

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 28 Novembre 2012

Après s'être enfuis d'un quartier de Daiba envahi par les créatures monstrueuses, Miku et Kenji atteignent Shinjuku, où la situation n'est guère meilleure : la situation semble critique partout au Japon, la capitale est elle-même entourée d'un mur, et les monstres sont là aussi omniprésents. Dans le chaos ambiant vient pourtant se dresser devant eux la silhouette d'une jeune fille que l'on ne connaît que trop bien : bien qu'étant un peu amochée, Nao Shirasaki est vivante... mais Akira n'est pas avec elle. Que s'est-il passé après le crash de l'hélicoptère ?

C'est ce que nous propose de découvrir le premier chapitre de ce tome, au fil d'une quarantaine de pages qui vont à l'essentiel, soulèvent la volonté de Shirasaki de réaliser le rêve d'Akira, et intriguent de nouveau quant au rôle des militaires. On pourra toutefois regretter des rebondissements très faciles, à commencer par l'heureuse coïncidence amenant très vite Shirasaki à retrouver Miku.

La suite du volume nous amène la rengaine habituelle : avec leurs nouveaux compagnons d'infortune, Shirasaki, Miku et Kenji tentent d'échapper non seulement aux monstres, mais également aux militaires, qui ne sont pas là pour les sauver et se préoccupent surtout des grosses bêbêtes. Tant pis si des innocents sont sur leur route. Au fil de cette nouvelle course-poursuite qui s'étend sous la ville, Shingo Honda se fait à nouveau plaisir en dessinant de nouvelles créatures toujours plus improbables, denses et effrayantes (dans le genre gros machin bizarre dégueu', la bêbête de la page 50 n'est vraiment pas mal), et en variant encore et toujours les façons de mourir : dévoré, découpé, brûlé, explosé de l'intérieur après avoir gonflé, défiguré, désintégré, fondu... L'amateur de gore se régalera toujours face à l'inventivité cruelle du mangaka, qui amène encore ici de nouvelles façons d'y passer, et n'hésite jamais à faire quelques gros plans peu ragoûtants portés par le densité de son coup de crayon.

Dans tout ça, l'histoire évolue peu, une nouvelle fois : on constate un regain de confiance de la courageuse Miku puis de Kenji, on reste bluffé par une Shirasaki plus charismatique que jamais, on est intrigué par le vieillard qui apparaît, et on se demande comment va se finir la bataille entre les monstres et les militaires, qui atteint des proportions toujours plus gigantesques.

Le tout manque toujours de vraies réponses, mais en attendant, Shingo Honda assure encore et toujours le spectacle. L'auteur le dit lui-même dans sa préface : son manga n'a pas de grandes prétentions, et il veut juste s'appliquer à en faire un bon divertissement pop-corn. Mission réussie : on prend toujours son pied !


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs