Hakaiju Vol.10 : Critiques

Entourés par les monstres, Nao et les autres ont vu surgir devant eux trois étranges guerriers en armure, qui sont venus à bout des créatures... avant de visiblement perdre pied et de se retourner contre nos héros ! L'un d'eux est sur le point d'abattre sa lame sur Shirasaki, qui semble perdue... à moins qu'elle ne soit sauver par l'un de ces guerriers en armure, qu'elle connaît peut-être beaucoup plus qu'elle ne le pense...

Après nous avoir laissé en plein suspense à la fin du tome 9 sur le sort de Nao Shirasaki, le début de ce dixième tome lève ce suspense avec un retour inattendu. Un retour d'entre les morts. Celui d'un homme plus tout à fait humain, qui, pour protéger "sa" Shirasaki, est prêt à défoncer toutes les bestioles qui croiseront sa route.
Après avoir découvert la véritable identité de leur nouvel allié de poids et obtenu de lui une précieuse information pur peut-être retrouver Akira, nos héros poursuivent leur route, guidés par le vieux Gen Tatsumi, et protégés par un guerrier aussi enragé que puissant. Qu'elle soit sur terre ou sur mer, la route vers l'endroit où devrait se trouver Akira se poursuit donc à bon rythme, en étant évidemment ponctuée de nombreuses bébêtes toujours aussi féroces, visuellement inventives et impressionnantes, et souvent franchement glauques (mention spéciale au Kraken et à ses amas d'yeux globuleux), que le nouvel allié, plus totalement humain mais porté par un amour confinant à la rage et à la détermination, se fait un plaisir de trancher dans un amas de violence toujours aussi jouissif... Shingo Honda poussant le fun jusqu'à se mettre brièvement en scène en train de se faire défoncer dans l'immeuble de son éditeur !

Au final, on a un volume qui reste assez linéaire puisque nos héros se contentent de suivre leur route jusqu'à leur objectif, mais on a surtout un volume entièrement porté par le retour d'entre les morts d'un personnage physiquement métamorphosé (de façon peu ragoûtante, bien sûr), mentalement encore plus taré et instable qu'avant, et dont la hargne et la puissance nous offrent quelques grands moments de violence gore et gratuite. Jouissif, vous dit-on !