Habitant de l'infini (l') - 2e édition Vol.1 - Actualité manga
Habitant de l'infini (l') - 2e édition Vol.1 - Manga

Habitant de l'infini (l') - 2e édition Vol.1 : Critiques

Mugen no Junin

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Juillet 2009

L’habitant de l’infini est de ces séries que tous s’accordent à dire qu’il s’agit d’un titre remarquable, rempli de qualités et qui malgré tout ne fait pas plus parler que ça d’elle…alors qu’elle mériterait d’avoir la renommée d’autres titres moins intéressants.

Les plus anciens se souviennent que ce titre fut l’un des tout premiers à franchir nos frontières, il fut édité une première fois chez Casterman et ce dés 1995, avec un sens de lecture Français et une couverture rigide en carton (sans jaquettes)…ce qui était la norme à l’époque. La série fut stoppée au volume 9 (qui sorti en 2004…soit un tome par an) avant d’être reprise la même année sous le label Sakka. Ainsi cette seconde édition nous propose la série sous le format désormais classique des mangas, à savoir avec la jaquette et un sens de lecture Japonais.

Ce premier volume rentre rapidement dans le vif du sujet : on y suivra un ronin solitaire, Manji, pourchassé pour avoir tué une centaine de personnes et responsable de la folie puis de la mort de sa sœur…rongé par la culpabilité il essaiera de se racheter à sa façon. Sa particularité est qu’il possède en lui un parasite qui le guérit de toutes blessures, le rendant tout simplement immortel. Plus une malédiction qu’un cadeau, il aspire au doux repos de la mort, ce qui lui est interdit. Pour lever cette malédiction et pour se racheter par la même occasion, il fait vœu de terrasser mille scélérats.
Il sera rejoint par une jeune fille ayant vu son père se faire assassiner devant elle par un clan voulant unifier toutes les écoles de sabres du Japon. Elle va quérir l’aide de Manji pour sa quête de vengeance…
Une traque commence, et le parasite de Manji lui sera bien utile. Si il possède un art du sabre impressionnant, il n’en reste pas moins accessible et ses adversaires sont particulièrement dangereux.
Un des intérêts ici, c’est que l’on n’a pas un héros invincible, intouchable que personne ne peut menacer, rien que dans ce premier volume, sans son parasite, Manji serait mort quatre fois, il s’en sert également pour impressionner ses adversaires et faire naître la peur en eux.

Très vite on comprend que cette série sera violente, peut être même malsaine et dérangeante, à l’image de l’assassin du père de Lin qui s’est fait greffé la tête empaillée de sa mère afin de conserver sa beauté, un pervers comme on en voit peu et qui donne le ton de ce qui nous attend !

Le trait de l’auteur est absolument superbe, il travaille uniquement à l’encre de Chine ce qui donne des planches remarquables où les jeux d’ombres sont merveilleusement rendus, il nous offre également des planches dignes d’estampes, et la force est dans le contraste car ces planches viennent conclure les affrontements par un bain de sang…la beauté dans la sauvagerie.
La mise en scène des affrontements est elle aussi très réussie, la mise en page en générale est très travaillée, c’est vraiment un chef d’œuvre.

Un premier volume passionnant, où déjà on devine le très fort potentiel de ce titre, où la course à la vengeance sera le maître mot, avec des personnages forts qui ne demande qu’à être développés. On accroche de suite !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs