Gundam Seed Vol.2 : Critiques

Décidément, Kira aime jouer les sauveurs. Après avoir déniché une capsule de civils d'Heliopolis, voila qu'il ramène à bord de l'Archangel le vaisseau à la dérive de Lacus Clyne, chanteuse mais aussi fiancée d'Asran et fille du président des Plant, ce qui ne manquera pas d'attirer les convoitises de l'escadron de Raw le Creuset. C'est aussi pour Kira l'occasion de se rapprocher de Flay Alstar, une civile rescapée pour laquelle son cœur craque...

Si le première volume plantait doucement les bases, nous passons à la vitesse grand V pour ce tome 2. Pas le temps de souffler et tout s'enchaîne très rapidement, si bien que ce volume retrace à lui seul une dizaine d'épisodes de la série animée dont il est adapté et cela dérange quelque peu celui qui n'a pas vu la série et empêche la bonne compréhension du récit. Ainsi, seuls les moments cruciaux sont gardés et ceux-ci mélangent humour, action mais aussi beaucoup d'émotions, surtout pour la première partie du volume ou Flay sera au centre des choses. S'en suivra alors un évènement qui bouleversera la jeune fille mais aussi Kira.
Vers la fin du tome, l'Archangel atterrit sur Terre après une bataille spatiale titanesque. Dans le désert, Kira rencontre à nouveau Cagalli, la jeune fille qu'il a aidé à Helopolis, c'est donc l'occasion de nous introduire le charismatique Andrew Waldfeld, alias le Tigre du désert qui sera un adversaire redoutable pour notre héros.

L'anime Gundam SEED était une réussite pour son lot d'émotions soutenu par une bande originale très bonne, et l'adaptation manga ne lui rend que peu honneur. Le style de dessin, à savoir efféminé façon shôjo, n'est pas adapté à ce genre de série, c'est indéniable. Les personnages perdent ainsi beaucoup en charisme même si les robots sont joliment représentés. Ceci mélangé au rythme ultra rapide de l'intrigue, nous avons là une adaptation maladroite qui ravira avant tout ceux qui ont aimé la série animée mais laissera les lecteurs lambda sur leur faim. Espérons que la série se rattrape sur ses trois derniers volumes.

takato