Guardian Dog Vol.1 - Actualité manga

Guardian Dog Vol.1 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 01 Février 2010

Gengo Kurosaka est un lycéen comme les autres. Mais un jour, il est victime d'un évènement des plus étranges, qui va bouleverser sa vie: "Six Yeux", un extra-terrestre en cavale, se réfugie dans son corps. Le jeune garçon devient alors la cible de la belle Ishtar, une extra-terrestre chargée d'empêcher les formes de vie non terriennes de semer le chaos sur notre planète.

Ce premier tome met rapidement les choses en place, et il ne faut que quelques pages à Gengo pour se retrouver habité par "Six Yeux". Peu de temps aussi avant que ne débarque Ishtar, qui, souhaitant d'abord éliminer Gengo en même temps que "Six Yeux", se ravise finalement en décidant d'habiter avec notre héros.
La situation est donc des plus tendues pour Gengo, car en plus de cohabiter avec une charmante extra-terrestre (mais le récit ne s'y prêtant guère, on évite ici tous les clichés propres à ce type de situation), le jeune garçon doit apprendre à cohabiter avec un parasite qui lui confère, en plus, certains pouvoirs bien étranges et qu'il a encore du mal à maîtriser. Une trame qui peut rappeler l'excellent Parasite paru chez Glénat, mais la comparaison s'arrête là.
Alors, que trouve-t-on d'original dans ce premier volume de Guardian Dog ? Au final, pas grand chose. Car en effet, la suite de ce volume nous propose des évènements de facture somme toute assez classique: tandis que Gengo doit apprendre à vivre avec "Six Yeux" et que sa relation avec Ishtar semble vouée à évoluer, on découvre des personnages secondaires qui vont eux aussi être sous la menace des extra-terrestres et qu'il faudra protéger ou cerner, et des ennemis en voulant aux vies de tout ce beau monde font donc leur apparition.

Au final, il y a peu de temps morts, mais malheureusement, les auteurs peinent à faire décoller tout ceci. La narration, assez banale et parfois confuse, ne parvient pas à rendre l'ensemble vraiment immersif, ce qui est également le cas du style visuel, au design assez vieillot pour un titre pourtant assez récent, inégal et fade au niveau du design même des protagonistes et des monstres. Au final, le tout manque beaucoup de charisme.

Il résulte de tout ceci un premier volume parfois poussif, qui peine beaucoup à se démarquer du lot, mais qui parvient tout de même à donner un tant soit peu l'envie de connaître la suite malgré tout, grâce à l'absence de temps morts.

L'édition de Ki-oon, dotée d'une première page en couleurs, d'une bonne qualité d'impression et d'une traduction correcte, est néanmoins plombée par une adaptation graphique des plus médiocres.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs