Grand Blue Vol.15 : Critiques

Les très très mouvementées (et très très censurées) vacances d'été d'Iori et des autres touchent enfin à leur terme, après un dernier périple pas piqué des hannetons aux Palaos.

Côté Peek-A-Boo, ils tombent nez-à-nez sur un Tokita métamorphosé pour ses futurs entretiens d'embauche, ce qui laissera forcément Iori, Kôhei et Aina abasourdis et les poussera malgré tout à organiser un faux entretien d'embauche très amusant pour préparer le gaillard et Azusa à la vie active. Et ce qu'il faut surtout retenir de tout ça, c'est que l'on peut être rassuré (enfin, on croit): malgré tout, pas question pour ce cher Tokki de changer ses habitudes, car le naturel revient toujours au galop !

Et côté université, les potes de fac ne sont pas en reste: tandis que Nojima se la joue amoureux transi suite à une brève romance d'été (spoil qui n'en est pas un: tout ça n'a jamais eu lieu), voici tous les potes de fac d'Iori bientôt embarqués avec ferveur dans une soirée drague, celle-ci étant évidemment vouée à joyeusement dégénérer quand ils vont voir les beautés présentes sur place (coucou Nanaka et Azusa), se faire des malentendus invraisemblables et tenter des techniques d'approche à la ramasse voire flippantes (pauvre Aina...).

Mais le tome ne se limite pas à cela, bien sûr. Ici, une récolte de châtaignes en forêt va virer au grand n'importe quoi dès lors que nos héros y recroisent la route d'une (pas si) vieille connaissance. Là, Iori gagne à une loterie une somme dont il sait exactement ce qu'il veut faire... à moins que ses envieux camarades n'en décident autrement ?! Enfin, la plongée n'est pas occultée: ayant encore progressé, les trois semi-débutants du club commencent à envisager d'obtenir l'Advanced Open Water Diver, mais ce ne sera pas encore pour tout de suite.

Après l'assez long et animé arc précédent, ce 15e tome est une sorte de retour aux sources, au gré de chapitres n'oubliant ni le cadre du club de plongée, ni la plongée elle-même, ni l'université et ses à-côté. Au fil des différents petits passages, l'humour typique de Grand Blue bat son plein (ça picole à la moindre occasion, ça se fout à poil sans raison, ça enchaîne les quiproquos et situations loufoques) en ne laissant quasiment aucune page sans au moins un gag, qui plus est en prenant soin de même refaire un peu appel à des figures plus secondaires comme Sakurako et Ikegoshi, et en n'oubliant pas le toute petite pointe plus touchante via la promesse non-oubliée qu'Iori avait faite à Chisa. une promesse qui, en toute logique, amènera un nouveau périple prometteur dans le prochain volume !