Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 28 Août 2008
N'y a-t-il rien de plus absurde qu'un ouvrage -une bande-dessinée qui plus est- vienne vanter les mérites des produits du terroir d'un pays étranger, à plusieurs milliers de kilomètres? N'y a-t-il rien de plus absurde qu'un représentant en vin d'une compagnie productrice de bières au palais ultra-développé mais aux connaissances plus que limitées devienne le guide du lecteur de ce même pays? Et pourtant, le plus étonnant est que ça fonctionne!
Shizuku a décidé de se mesurer à Issei de manière détournée en aidant le propriétaire d'un restaurant français. Après avoir fait la part belle aux Bordeaux et Bourgogne rouges, le titre aborde cette fois le vin blanc, les vins du Rhône et surtout l'importance du vin dans la gastronomie. Le vin fait partie intégrante d'un plat et doit se marier avec celui-ci. C'est tout le défi du jeune homme que de mêler les saveurs, une composante de la cuisine française. Étonnant alors que le cuisinier français soit totalement étranger à ce concept. Étonnant également que Shizuku est un patron aussi conciliant. Un peu facile tout ça... Le récit, toujours d'une fluidité incroyable, reprend ensuite sur le duel France-Italie initié au tome précédent avec beaucoup d'humour.
Pour le dessin, Okimoto ne faiblit pas, marquant sa féminité en donnant des airs canins au héros et représentant plats et alcools de manière appétissante.
Une dizaine de pages explicatives viennent compléter comme à chaque fois le récit. On regrettera cependant les trop nombreuses inversions de syllabes sur le nom du restaurateur.
La dégustation et le plaisir opposés à l'excès, voilà ce que proposent “les gouttes”. C'est avec sa longue-vue japonaise que Tadashi Agi nous fait redécouvrir ce à quoi nous ne faisons plus attention, depuis trop longtemps que cela est sous notre nez.
Comme la cuisine française, le monde du manga se défini par sa variété. A partir de ce constat, on ne peut qu'affirmer que “les gouttes” sont un menu 5 étoiles.
Blacksheep
Shizuku a décidé de se mesurer à Issei de manière détournée en aidant le propriétaire d'un restaurant français. Après avoir fait la part belle aux Bordeaux et Bourgogne rouges, le titre aborde cette fois le vin blanc, les vins du Rhône et surtout l'importance du vin dans la gastronomie. Le vin fait partie intégrante d'un plat et doit se marier avec celui-ci. C'est tout le défi du jeune homme que de mêler les saveurs, une composante de la cuisine française. Étonnant alors que le cuisinier français soit totalement étranger à ce concept. Étonnant également que Shizuku est un patron aussi conciliant. Un peu facile tout ça... Le récit, toujours d'une fluidité incroyable, reprend ensuite sur le duel France-Italie initié au tome précédent avec beaucoup d'humour.
Pour le dessin, Okimoto ne faiblit pas, marquant sa féminité en donnant des airs canins au héros et représentant plats et alcools de manière appétissante.
Une dizaine de pages explicatives viennent compléter comme à chaque fois le récit. On regrettera cependant les trop nombreuses inversions de syllabes sur le nom du restaurateur.
La dégustation et le plaisir opposés à l'excès, voilà ce que proposent “les gouttes”. C'est avec sa longue-vue japonaise que Tadashi Agi nous fait redécouvrir ce à quoi nous ne faisons plus attention, depuis trop longtemps que cela est sous notre nez.
Comme la cuisine française, le monde du manga se défini par sa variété. A partir de ce constat, on ne peut qu'affirmer que “les gouttes” sont un menu 5 étoiles.
Blacksheep
26/08/2020 