Goodbye Dragon Life Vol.7 : Critiques

Le temps urge pour sauver Fatima, transformée en vampire par le roi de Glossgliah Dior qui a décidé de faire d'elle sa favorite. Dans sa chambre, la jeune fille a décidé de se montrer forte à sa manière, en n'affichant rien de ses tracas, conservant le sourire pour rassurer la petite Rita entre autres, et en trouvant quelqu'un à qui se confier en la personne de Sierra, elfe transformée elle-même en vampire précédemment. Mais Rita et Sierra, à leur manière, aimeraient elles-mêmes soutenir voire sauver Rita, et pourraient en avoir l'occasion lors d'une partie de "chasse à l'homme" cruelle. Pendant ce temps, Dran, Serina et Nell Nessia préparent au plus vite leur opération sauvetage, en sachant bien que l'affrontement contre Dior, son fils Brown, le colossal Garock et les autres vampires risque d'être éprouvant. Mais ils ne s'attendaient pas forcément à recevoir l'aide d'une mystérieuse inconnue, qui semble elle-même avoir des désirs de vengeance envers Dior...

Lancé dans le tome précédent, l'arc autour des vampires et du sauvetage de Fatima bat son plein ici, au fil d'un septième volume forcément très orienté action et ponctué d'un petit paquet de rebondissements: l'aide de la mystérieuse inconnue, la découverte de son passé expliquant sa soif de vengeance envers Dior, la volonté de Nell Nessia de laver sa défaite de la veille face à Garock, l'amitié indéfectible de celle-ci avec Fatima, le face-à-face entre Dran et un Brown revanchard, la chasse à l'homme, les regrets passés de Sierra suite à des actes tragiques après avoir été transformée en vampire, le cas de Lenya qui s'invite à la fête en laissant entrevoir son passé... sont autant de choses très stimulantes sur le papier et qui nous gardent accrochés. Mais cela suffit-il à faire du volume une réussite ? Eh bien en réalité, pas du tout.

En effet, ce volume souffre d'un gros souci, à savoir sa grande rapidité dans tout ce qui est abordé. En condensant tant de choses en un seul petit tome, l'adaptateur manga Kurono se retrouve à devoir survoler tous les points d'intérêt, sans parvenir à vraiment y dégager une ambiance ou des émotions particulières, tandis que les principaux affrontements restent franchement sommaires.

A l'arrivée, on ne passe pas un moment déplaisant à la lecture, principalement parce que, dans le fond, ce tome amène divers petits développements intéressants sous couvert de la lutte contre Dior et les siens. Mais la trop grande rapidité des avancées rend le tout un peu foutraque, et plutôt anecdotique côté action. Alors que l'issue de cet arc devrait arriver dans le prochain opus, espérons que Kurono pourra afficher un meilleur rythme par la suite, afin de nous laisser réellement profiter de tout ce qui se passe.