Goldorak Vol.3 - Actualité manga

Goldorak Vol.3 : Critiques

Ufo robo Grendizer

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Juin 2015

Continuant de contrer les armées végaliennes, Actarus est néanmoins de plus en plus rongé par une interrogation jusque dans ses cauchemars : doit-il être prêt à sacrifier ses amis s'il le faut, pour sauver la Terre ? Pour le Pr Procyon, en tout cas, la réponse ne semble faire aucun doute : oui. Et le père adoptif de notre héros semble prêt à tout pour le lui faire comprendre. Deux confrontations d'idées finissent donc par s'opposer dans la première partie de ce tome, où la Terre est mise à mal par une attaque végalienne menée par Horos, nouveau commandant venu épauler Minos suite à la mort d'Hydargos. Mais contrairement à Hydargos qui était aux ordres de Minos, Horos est l'égal de ce dernier, ce qui crée quelques rivalités pour l'instant assez futiles...
Au-delà de ces éléments, on a affaire un une invasion végalienne qui ne fait pas dans la dentelle, avec des morts bien présentes et assez brutales malgré les limites habituelles des dessins de Gosaku Ota, mais aussi avec le petit sentiment de trahison qu'Actarus ressent même si celui-ci ne va pas loin. Ca reste donc plutôt basique, mais intéressant pour deux raisons. Tout d'abord, la naissance en Actarus d'un nouveau sentiment : s’il sauve la Terre ce ne sera pas pour les Terriens, et s’ils continuent ensuite de s’entredéchirer et de malmener la planète, il en prendra le contrôle. Ensuite, les élans écolos qui se confirment à travers Horos, ennemi qui voit la Terre comme une pierre précieuse salie par l’activité humaine, et dont le désir d'anéantir l'humanité traduit surtout une volonté de protéger notre belle planète avant qu'elle ne soit définitivement rongée par l'homme.

C'est ce même Horos qui est aussi derrière le plan de la deuxième partie du tome visant à discréditer Actarus auprès des humains. Ce passage part clairement d’une bonne idée, car il montre comment les humains, face à la peur et au doute, peuvent vite perdre leur faculté de raisonnement et retourner leur veste. Un aspect également fortement développé dans Devilman, et qui confirme la nouvelle mentalité d'Actarus. Mais malheureusement, tout ceci est beaucoup trop rapide et caricatural dans les réactions des personnages, et le final s'avère très expéditif...

La fin de volume, elle, nous emmène à Hawaï pour une nouvelle confrontation, cette fois-ci orchestrée par Minos, qui s'avère là aussi on ne peut plus basique, mais qui amène un événement important avec l'entrée en scène de Phénicia, demoiselle à l'identité importante et qui impose rapidement un certain charisme, bien qu'elle aussi fasse preuve de réactions beaucoup trop caricaturales à la toute fin.

Après les HS du tome 2, le scénario principal reprend ses droits, mais reste cantonné à des ficelles assez basiques, ou en tout cas trop caricaturales dans leur développement. Certains personnages continuent d'irriter (en tête Rigel qui ne sert à rien, et encore et toujours Alcor trop souvent cantonné à son rôle de boulet pervers), les dessins continuent d'alterner soudainement le plutôt bon et le techniquement limité (par exemple, la double-page 50-51 est assez dense et détaillée, puis sur la page suivante les vaisseaux redonnent l'impression d'être des jouets)... mais il y a clairement un peu de mieux par rapport au tome 2, principalement grâce à l'arrivée d'Horos et au changement de mentalité qui s'opère en Actarus.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction