Goddesses Cafe Terrace Vol.2 - Actualité manga
Goddesses Cafe Terrace Vol.2 - Manga

Goddesses Cafe Terrace Vol.2 : Critiques

Megami no Cafe Terrace

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Octobre 2023

Après bien des préparatifs en compagnie des cinq jeunes filles que sa grand-mère avait recueillies, Hayato, ayant décidé de prendre une année sabbatique avant son intégration à Tôdai, a enfin pu rouvrir le café de sa défunte aïeul ! Et non seulement la plupart des colocataires semble assez bien trouver ses marques (lui en tant que patron, Kiku à la cuisine, Riho au marketing, Ôka à la confection des tenues de serveuses...), mais en plus les débuts sont couronnés de succès ! Mais maintenant, il reste à voir si la clientèle répondra toujours présente sur la longueur, et à parvenir à renflouer les caisses puisque, depuis que les actions de Hayato en bourse ont dégringolé, la situation reste très juste au niveau budgétaire. Il faut donc continuer de se faire connaître, et pour ça quoi de mieux que de tenir un stand au prochain festival des cerisiers, pour y proposer du café et des gâteaux ?

Sur le pur plan de la progression du café en terme de popularité et de clientèle, ce deuxième tome se concentre essentiellement sur ce festival auquel Hayato, Ôka et Ami participent pendant que les trois autres s'occupent du café habituel, pour un résultat assez vivant sans être original pour un sou. Si l'on appréciera de voir le soutien du poissonnier et d'autres personnes du quartier ayant bien connu la grand-mère de Hayato, ainsi que le désir des filles de bien faire même, les principaux rebondissements autour des manigances du petit-fils odieux de Fuwa et de ses deux sbires sont très basiques, même s'ils font assez plaisir dans leur finalité, tant l'arrogant Fuwa et son petit-fils sont typiquement le genre de personnes détestables qu'on aime bien voir malmenées... encore plus quand c'est par une lycéenne pleine de force !

Ce festival est toutefois assez vite expédié pour laisser place à des moments de vie plus ou moins intéressants. Ici, on se contente de suivre une petite discussion sans intérêt des filles pendant leur jour de congé lors d'un chapitre aux allures de bouche-trou. Là, Hayato découvre dans quel type de groupe de musique joue Akane (ce qui est l'occasion de la voir avec une expression de gêne qu'on ne lui connaissait pas encore). Puis Riho et Kiku se lancent dans un duel alors qu'au départ elles devaient juste apprendre à cuisiner à Hayato, Ami inquiète tout le monde en étant soudainement trop normale (si si)... ces différents moments n'apportant pas grand chose, hormis une certaine légèreté jouant sur les quelques traits de caractère stéréotypés. Il y a néanmoins de quoi se laisser prendre au jeu si l'on est encore touché par ce type de recette "à la Love Hina" un brin éculée, non seulement parce que ces personnages dégagent, mine de rien, quelque chose d'assez vivant et attachant tous ensemble, mais aussi car certaines phases d'humour peuvent assez bien fonctionner: si les gags vaguement fan-service (notamment à base de tripotage de sein pour se faire pardonner ou d'alcool mauvais chez Kiku) deviennent vite un peu lourds, la pile électrique Ami amuse beaucoup dans ses gros délires débiles de bastonneuse adepte de Street Fighter, même si l'on espère vraiment que la jeune fille ne sera pas constamment cantonnée à ce rôle de gaffeuse décérébrée sur la longueur, car elle vaut sans doute plus que ça. Enfin, dans tout ça, on appréciera surtout les quelques moments où Kouji Seo s'applique encore à faire ressortir le souvenir précieux de la grand-mère de Hayato, que ce soit via le soutien des personnes qui l'ont connue, ou à travers l'héritage qu'elle a laissé à ses protégées mais aussi à son petit-fils. Et sur ce dernier point, on appréciera assez le chapitre consacré aux deux mois depuis la réouverture du café, classique dans le fond mais assez précieux pour ces personnages et la "famille" qu'ils sont en quelque sorte voués à former désormais.

A l'arrivée, ce deuxième tome est plutôt dans la lignée du premier: la lecture a quelque chose d'à la fois un peu insipide et plutôt sympathique, et a, dans tous les cas, sans doute suffisamment d'arguments pour que les fans du genre (ou tout simplement de Kouji Seo, comme votre serviteur pour qui cet auteur est quasiment toujours un vrai plaisir coupable) se laissent tenter. Cependant, là où le mangaka a la bonne idée de laisser tomber la nudité très forcée cette fois-ci, on regrettera en revanche de ne pas vraiment en apprendre plus sur les cinq jolies et mystérieuses serveuses, hormis certaines de leurs activités et quelques traits de caractère. Ca tombe bien puisque, au vu des dernières pages, l'auteur devrait vraisemblablement très bientôt commencer à lever le voile sur le passé familial de la plus discrète des cinq...


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.25 20
Note de la rédaction