Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 25 Mars 2021
Le Crève-gobelins a achevé une énième quête de mise à mort de gobelins malgré la faible paie, accentuant encore un petit peu plus l'admiration que l'Hôtesse de la guilde a pour lui. Mais pour lui, pas question de se reposer dès lors qu'il y a des gobelins à abattre, et ainsi sa nouvelle client n'est autre que l'Archimage, qui souhaite qu'il l'aide à accomplir sa propre "aventure". Leur destination: une tour aussi ténébreuse que mystérieuse, située aux confins du monde connu, et dont les conditions d'apparition s'avèrent nébuleuses. A l'intérieur, la belle jeune femme blonde à lunette est bien décidée à atteindre son but, à savoir grimper au sommet de ce lieu énigmatique, où l'attend son choix, son destin. mais le chemin pour y parvenir s'annonce semé d'embûches, entre les mystères du lieu, et l'irruption de gobelins toujours plus nombreux et pas comme les autres...
L'essentiel de ce 6e volume se consacre alors à cette quête où le Crève-gobelins, dans cette tour sortant de l'ordinaire, tâche d'épauler sa cliente dans son objectif personnel. Dans les faits, cela se résume pas mal à de la bonne baston à base de charcutage de gobelins, un domaine où le mangaka Kento Sakaeda reste efficace non seulement grâce à son destins assez dense, mais aussi grâce à un découpage limpide et rythmé et à des décors sombres accentuant bien l'immersion dans la tour. Et si, en suivant les préceptes de son maître rhéa, notre héros continue surtout d'agir et de tuer du gobelin en évitant de se poser des questions, cette nouvelle quête risque toutefois de mettre en exergue certaines choses sur lui, comme sa progression pour ressentir la présence des êtres vivants, ou sa façon d'accepter les choses telles qu'elles sont pour mieux s'adapter, y compris face à des gobelins ici un brin différents de ceux qu'il trucide habituellement. Mais c'est également la présence de l'Archimage à ses côtés qui est intéressante: si elle reste avant tout pour lui une cliente donc une compagne de route temporaire, la jeune femme pourrait elle-même lui laisser entrevoir certaines choses, que ce soit sur lui-même, ou sur la nature de ces gobelins évoquant les dieux et la fameuse Lune Verte. Enfin, la jeune femme reste assez attachante et intéressante elle aussi, que ce soit pour sa personnalité ou pour le flou qui subsiste sur son objectif exact, un objectif qui n'appartient qu'à elle.
Mais dans ce tome, les auteurs ont aussi la bonne idée de ne pas s'intéresser uniquement à ce binôme. Et si les petites inquiétudes de la Vachère sont bien mignonnes mais vite vues et qu'elle n'apportent pas grand chose, on retiendra bien plus tout le chapitre consacré à la vraie première mission ensemble, rien qu'à deux, du Lancier et de la Sorcière, à savoir une traque de sorcier qui leur réservera quelques rapides imprévus. Ce duo étant assez emblématique de la série-mère, découvrir un peu plus en profondeur sa formation est forcément assez sympathique.
Achevant l'adaptation du 2e volume du light novel d'origine, Sakaeda livre ici un épais tome de 260 pages très efficace dans l'ensemble. La quête concernant la charismatique Archimage se sera révélée prenante, aboutissant même sur quelques nouveaux petits éléments quant à l'évolution du Crève-gobelins.
L'essentiel de ce 6e volume se consacre alors à cette quête où le Crève-gobelins, dans cette tour sortant de l'ordinaire, tâche d'épauler sa cliente dans son objectif personnel. Dans les faits, cela se résume pas mal à de la bonne baston à base de charcutage de gobelins, un domaine où le mangaka Kento Sakaeda reste efficace non seulement grâce à son destins assez dense, mais aussi grâce à un découpage limpide et rythmé et à des décors sombres accentuant bien l'immersion dans la tour. Et si, en suivant les préceptes de son maître rhéa, notre héros continue surtout d'agir et de tuer du gobelin en évitant de se poser des questions, cette nouvelle quête risque toutefois de mettre en exergue certaines choses sur lui, comme sa progression pour ressentir la présence des êtres vivants, ou sa façon d'accepter les choses telles qu'elles sont pour mieux s'adapter, y compris face à des gobelins ici un brin différents de ceux qu'il trucide habituellement. Mais c'est également la présence de l'Archimage à ses côtés qui est intéressante: si elle reste avant tout pour lui une cliente donc une compagne de route temporaire, la jeune femme pourrait elle-même lui laisser entrevoir certaines choses, que ce soit sur lui-même, ou sur la nature de ces gobelins évoquant les dieux et la fameuse Lune Verte. Enfin, la jeune femme reste assez attachante et intéressante elle aussi, que ce soit pour sa personnalité ou pour le flou qui subsiste sur son objectif exact, un objectif qui n'appartient qu'à elle.
Mais dans ce tome, les auteurs ont aussi la bonne idée de ne pas s'intéresser uniquement à ce binôme. Et si les petites inquiétudes de la Vachère sont bien mignonnes mais vite vues et qu'elle n'apportent pas grand chose, on retiendra bien plus tout le chapitre consacré à la vraie première mission ensemble, rien qu'à deux, du Lancier et de la Sorcière, à savoir une traque de sorcier qui leur réservera quelques rapides imprévus. Ce duo étant assez emblématique de la série-mère, découvrir un peu plus en profondeur sa formation est forcément assez sympathique.
Achevant l'adaptation du 2e volume du light novel d'origine, Sakaeda livre ici un épais tome de 260 pages très efficace dans l'ensemble. La quête concernant la charismatique Archimage se sera révélée prenante, aboutissant même sur quelques nouveaux petits éléments quant à l'évolution du Crève-gobelins.