Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 18 Mai 2021
Alors que nos héros sont venus à bout du bicorne, Laïos serait-il en train de vivre ses derniers instants ? Notre héros a effectivement été surpris par une armure décapitée plutôt belliqueuse, et s'est effondré, blessé, évanoui... C'est ainsi que le 9e volume de Gloutons & Dragons s'ouvre, sur un petit problème qui n'aura évidemment pas de conséquences très fâcheuses, mais qui s'avère séduisant, autant pour son issue joliment décalée pour satisfaire l'armure sans tête, que pour ce que permet l'évanouissement de Laïos: des souvenirs avec Farynn qui lui reviennent, et permettant entre autres de découvrir la première rencontre entre lui et Marcyle, rencontre pas forcément idéale puisque l'elfe pensait alors du mal de notre héros.
En somme, voila de quoi entamer honnêtement la lecture, avant que notre petit groupe d'aventuriers ne tombe sur une nouvelle menace bien embêtante: succubes, apparaissant à chacun sous une forme envoutante pour annihiler toute résistance et ainsi absorber facilement l'énergie vitale de leurs cibles. Se réappropriant donc ici, à sa manière, cette créature fantastique bien connue, Ryôko Kui en fait bon usage.
Tout d'abord pour le focus que cela permet sur un personnage en particulier: Izutsumi. Tandis que les autres tombent tous dans le piège des succubes, Izutsumi a cette fois-ci bien raison d'être égoïste et de n'être attachée à personne, puisque c'est ce qui lui permet de ne pas être touchée ! Mais cet égoïsme la poussera-t-elle, pour autant, à laisser en plan ces coéquipiers ? Et au-delà de l'utilité qu'ils ont pour lui permettre d'atteindre son but, y a-t-il quand même un lien plus fort qui s'installe entre elle et eux ? La contre-attaque d'Izutsumi contre les succubes vaut alors surtout le coup pour la petite mise en avant qu'elle permet sur le personnage: sa conditions mi humaine mi-monstre, ses tourments qui en découlent, son passé d'Izutsumi, ses moments les plus douloureux expliquant sa façon d'être et son caractère ne s'attachant à personne... Un focus que Ryoko Kui évoque rapidement pour ne pas alourdir son récit, mais qu'elle aborde de façon suffisante pour nous faire cerner encore un peu mieux le personnage.
Mais ce passage vaut aussi le coup pour les visions que chacun(e) a des succubes, qui sont loin d'être inintéressantes, que ce soit pour rire face au mauvais goût de Marcyle, ou pour rester intrigué concernant la personne qui apparaît aux yeux de Laïos... sans oublier la vision finale de notre héros, une vision qui relance de plus belle les attentes autour de la quête du lion ailé, et de ce que ce dernier voudrait lui confier ! Mais encore faudra-t-il aussi tenir compte de l'éventuelle menace des Canaris...
Et ces Canaris, ils sont au centre des 70 dernières pages, dès lors que Kabrew est recueilli par leurs soins. Ce dernier en profitera-t-il pour essayer de contrecarrer les plans du capitaine Misrun et de son escadron, visant à conquérir le Donjon ? Pour ça, il va d'abord devoir sonder un peu plus ce groupe, ce qui donne lieu à quelques éléments intéressants, surtout à partir du moment où Kabrew se retrouve seul à devoir s'occuper de Misrun. Si certains moments font bien sourire (comme quand Kabrew flippe à l'idée de cuisiner comme Laïos), d'autres nous apprennent quelques petites choses sur les secret des Canaris, ou encore sur les particularités de leur capitaine.
La lecture est, alors, un plaisir, comme toujours. Entre pointe culinaire, humour, exploration, petits approfondissements de personnages et légères avancées des pistes scénaristiques, Ryôko Kui ne perd pas le nord, malgré l'aspect labyrinthique du donjon.
En somme, voila de quoi entamer honnêtement la lecture, avant que notre petit groupe d'aventuriers ne tombe sur une nouvelle menace bien embêtante: succubes, apparaissant à chacun sous une forme envoutante pour annihiler toute résistance et ainsi absorber facilement l'énergie vitale de leurs cibles. Se réappropriant donc ici, à sa manière, cette créature fantastique bien connue, Ryôko Kui en fait bon usage.
Tout d'abord pour le focus que cela permet sur un personnage en particulier: Izutsumi. Tandis que les autres tombent tous dans le piège des succubes, Izutsumi a cette fois-ci bien raison d'être égoïste et de n'être attachée à personne, puisque c'est ce qui lui permet de ne pas être touchée ! Mais cet égoïsme la poussera-t-elle, pour autant, à laisser en plan ces coéquipiers ? Et au-delà de l'utilité qu'ils ont pour lui permettre d'atteindre son but, y a-t-il quand même un lien plus fort qui s'installe entre elle et eux ? La contre-attaque d'Izutsumi contre les succubes vaut alors surtout le coup pour la petite mise en avant qu'elle permet sur le personnage: sa conditions mi humaine mi-monstre, ses tourments qui en découlent, son passé d'Izutsumi, ses moments les plus douloureux expliquant sa façon d'être et son caractère ne s'attachant à personne... Un focus que Ryoko Kui évoque rapidement pour ne pas alourdir son récit, mais qu'elle aborde de façon suffisante pour nous faire cerner encore un peu mieux le personnage.
Mais ce passage vaut aussi le coup pour les visions que chacun(e) a des succubes, qui sont loin d'être inintéressantes, que ce soit pour rire face au mauvais goût de Marcyle, ou pour rester intrigué concernant la personne qui apparaît aux yeux de Laïos... sans oublier la vision finale de notre héros, une vision qui relance de plus belle les attentes autour de la quête du lion ailé, et de ce que ce dernier voudrait lui confier ! Mais encore faudra-t-il aussi tenir compte de l'éventuelle menace des Canaris...
Et ces Canaris, ils sont au centre des 70 dernières pages, dès lors que Kabrew est recueilli par leurs soins. Ce dernier en profitera-t-il pour essayer de contrecarrer les plans du capitaine Misrun et de son escadron, visant à conquérir le Donjon ? Pour ça, il va d'abord devoir sonder un peu plus ce groupe, ce qui donne lieu à quelques éléments intéressants, surtout à partir du moment où Kabrew se retrouve seul à devoir s'occuper de Misrun. Si certains moments font bien sourire (comme quand Kabrew flippe à l'idée de cuisiner comme Laïos), d'autres nous apprennent quelques petites choses sur les secret des Canaris, ou encore sur les particularités de leur capitaine.
La lecture est, alors, un plaisir, comme toujours. Entre pointe culinaire, humour, exploration, petits approfondissements de personnages et légères avancées des pistes scénaristiques, Ryôko Kui ne perd pas le nord, malgré l'aspect labyrinthique du donjon.