Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 08 Décembre 2017
Toujours guidés par le nain Senshi, et ayant désormais une piste pour retrouver la trace du dragon flamboyant qui a avalé Farynn, nos héros poursuivent leurs avancées dans les profondeurs du donjon. Et plus d'une fois, ils font des rencontres d'autres groupes d'aventuriers plus ou moins amicaux et plus ou moins en bon état, et doivent se confronter à des monstres aussi dangereux que... goûtus.
La cuisine de bestioles dangereuses reste toujours au coeur de Gloutons & Dragons : kraken, triton, tentacules, grenouille géante, sirènes, ondine, parasite... certaines de ces créatures finiront dans l'estomac de Laïos et des autres, d'autres non, et globalement Ryôko Kui parvient encore à renouveler ses idées et à faire preuve d'imagination sur l'aspect gastronomique décalé de son récit, notamment parce que nos aventuriers ne se contentent pas de simplement cuisiner et manger gentiment les monstres qu'ils rencontrent : certains leurs réservent de bien mauvais effets secondaires mettant en péril leur vie, entre autres. Qui plus est, l'observation des lieux permet notamment d'évoquer le fonctionnement de l'écosystème du donjon, qui semble vraiment bien rôdé.
Mais au-delà de sa petite recette désormais bien huilée, la série séduit encore un peu plus ici en sortant un peu de son schéma fait de chapitres globalement indépendants : ici, certains éléments entretiennent un fil rouge de plus en plus consistant et qui ne se limite pas forcément à al recherche de Farynn. Ainsi, c'est avec grand plaisir que l'on voit mise en avant la géniale Marcyle, confrontée à un petit problème de santé et d'énergie magique, et dont on découvre un peu le passé : ses études, son statut, la manière dont elle a sympathisé avec une certaine jeune fille... On retient également l'apparition d'un petit groupe d'aventuriers où nos héros retrouvent une vieille connaissance qui les a lâchés il n'y a pas si longtemps.
La patte visuelle de Kui reste très séduisante : en plus de ses personnages et des créatures, la mangaka soigne bien les décors du donjon, avec ses souterrains, ses couloirs, ses différents lieux d'étape... Et l'humour reste omniprésent, en exploitant notamment très bien cette chère Marcyle, encore elle.
Après trois volumes, aucune lassitude : tout en restant fidèle à sa recette de base, Ryôko Kui sait distiller ce qu'il faut d'avancées et de petits approfondissements afin de conserver tout notre intérêt. Gloutons & Dragons reste ainsi une très bonne trouvaille, si tant est que l'on a adhéré dès le départ à l'oeuvre.
La cuisine de bestioles dangereuses reste toujours au coeur de Gloutons & Dragons : kraken, triton, tentacules, grenouille géante, sirènes, ondine, parasite... certaines de ces créatures finiront dans l'estomac de Laïos et des autres, d'autres non, et globalement Ryôko Kui parvient encore à renouveler ses idées et à faire preuve d'imagination sur l'aspect gastronomique décalé de son récit, notamment parce que nos aventuriers ne se contentent pas de simplement cuisiner et manger gentiment les monstres qu'ils rencontrent : certains leurs réservent de bien mauvais effets secondaires mettant en péril leur vie, entre autres. Qui plus est, l'observation des lieux permet notamment d'évoquer le fonctionnement de l'écosystème du donjon, qui semble vraiment bien rôdé.
Mais au-delà de sa petite recette désormais bien huilée, la série séduit encore un peu plus ici en sortant un peu de son schéma fait de chapitres globalement indépendants : ici, certains éléments entretiennent un fil rouge de plus en plus consistant et qui ne se limite pas forcément à al recherche de Farynn. Ainsi, c'est avec grand plaisir que l'on voit mise en avant la géniale Marcyle, confrontée à un petit problème de santé et d'énergie magique, et dont on découvre un peu le passé : ses études, son statut, la manière dont elle a sympathisé avec une certaine jeune fille... On retient également l'apparition d'un petit groupe d'aventuriers où nos héros retrouvent une vieille connaissance qui les a lâchés il n'y a pas si longtemps.
La patte visuelle de Kui reste très séduisante : en plus de ses personnages et des créatures, la mangaka soigne bien les décors du donjon, avec ses souterrains, ses couloirs, ses différents lieux d'étape... Et l'humour reste omniprésent, en exploitant notamment très bien cette chère Marcyle, encore elle.
Après trois volumes, aucune lassitude : tout en restant fidèle à sa recette de base, Ryôko Kui sait distiller ce qu'il faut d'avancées et de petits approfondissements afin de conserver tout notre intérêt. Gloutons & Dragons reste ainsi une très bonne trouvaille, si tant est que l'on a adhéré dès le départ à l'oeuvre.
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