Gintama Vol.11 - Actualité manga
Gintama Vol.11 - Manga

Gintama Vol.11 : Critiques

Gintama

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Août 2016

Shinpachi, et sa trombine de premier de la classe, ont décroché un rendez-vous galant auprès d’une charmante demoiselle. Cela en serait presque bien trop beau pour être vrai. En plus, elle porte des oreilles de chaton : c’est trop « mimi » ! Le temps passe et elle ne cesse de lui dévoiler davantage ses sentiments de passion. Lui, il perd la tête… complètement… Elle prend sa main…

Les tourtereaux font balade en ville. Elle lui propose de prendre une chambre d’hôtel… Il craint de perdre tout contrôle.  Shinpachi s’interroge : Gintama est un manga pour les enfants… il ne doit pas contrarier les mœurs ; il ne peut pas donner suite aux souhaits de la jeune fille ; sacrebleu… en plus, cette semaine, Gintama est en première page de couverture du célèbre magazine Jump et le dessin animé fait carton plein ; comment faire !? C’est alors que la demoiselle l’invite à prendre une douche tandis qu’elle l’attendra sous la couette pour l’éternité… Le lecteur tournera alors la page pour découvrir un Shinpachi à la limite de la folie, sous la douche et les yeux rivés vers les cieux, s’écriant de tout son être : « On s’en fout, du dessin animé ! ». Mais il s’agit ici de Gintama : inutile de préciser que l’auteur a bien des tours d’avance dans son jeu : que va-t-il réellement se passer ?

Il est peut-être tenu ici en main le tome de Gintama le plus dense, rythmé et prenant depuis l’excellent tome quatre : l’intelligence comique atteindra en l’espèce des sommets : truculent ! D’un point de vue structurel, il est débuté par trois historiettes chapitrées toutes aussi à mourir de rire les unes que les autres, alors que les six chapitres qui suivront se consacreront à un seul et même arc qui se poursuivra dans le prochain tome.

Parmi les trois historiettes, il aura notamment été très apprécié l’aventure de la tueuse « Sat-Chan » - égérie de la couverture de ce onzième tome de la série – laquelle doit se rendre dans un hôpital, déguisée en infirmière, afin de mettre un terme aux agissements pour le moins troublant d’un chirurgien, lequel subtilise les organes de ses patients… Mais, seulement voilà… la tueuse ne cesse de penser à son amoureux : ce qui la trouble dans l’exercice de son activité professionnelle : elle manque de concentration. D’ailleurs, cet amoureux… c’est Gintoki ! De surcroît, elle souffre d’une sorte de dédoublement de personnalité. Enfin… presque… Selon son état d’esprit, elle bascule d’un état à un autre : entre son « mode cochonne » et son « mode tueuse » ! En qualité d’infirmière, elle rend visite à un patient de l’hôpital… il s’agira de Gintoki : « mode cochonne activé » !! Cela sera un peu – beaucoup – la pagaille…

Le reste du tome, dans ses deux derniers tiers, se consacre à un nouvel arc vraiment cool lors duquel Gintoki, et sa bande de petits fous sont confrontés à un samouraï qui, la nuit tombée, assassine de sang-froid les passants pour s’entraîner au sabre… Quelques passages assez violents et parfois surprenants. D’autant qu’une des malheureuses victimes est connue. L’auteur étoffe l’intrigue par la disparition d’une des lames les plus terribles qui aurait été conçue par un forgeron inégalé.


Ajoutez à cela l’énigmatique créature extraterrestre au facies de Pingouin ingénu – plus connue sous le nom d’Elizabeth – comme une des clés de voûte du récit, et il est livré un ouvrage qui, sans manquer d’alterner action explosive, aventure survoltée et quelques séquences émotions, sera relevé de fou-rires incroyables. Parfois même, il est frôlé le génie comique. Un tome gargantuesque !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Alphonse
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs