Gintama Vol.10 - Actualité manga
Gintama Vol.10 - Manga

Gintama Vol.10 : Critiques

Gintama

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 02 Août 2016

Critique 1 :

"Toujours plus de préceptes déjantés."

De retour avec neuf nouveaux préceptes, Gin, Shinpachi, Kagura et les autres sont plus loufoques que jamais.

Une fois de plus un tome hilarant, avec pour débuter une histoire en quatre chapitres avec un gros gros clin d'œil à "Lone Wolf & Cub". Gin ce retrouve avec un bébé sur les bras et pas n'importe quel bébé puisqu'il s'agit du futur héritier d'un gros groupe dont le grand-père est prêt à tout pour le récupérer. Bien sûr tout est prétexte à la rigolade même dans les moments les plus sérieux avec le duel contre Nizo le tueur.

Suit deux histoires, en un chapitre un cran en dessous la première avec une histoire de ventilateur et de canicule, comme quoi c'est fou ce qu'on peut faire pour un ventilateur (et non pas un climatiseur). La seconde histoire est celle d'une fête du courage, organisé dans le quartier et ou Gin et ses amis doivent tenir le rôle de "monstres" afin d'effrayer les visiteurs. Bien sûr l'auteur ne manque pas de faire intervenir un nouveau personnage loufoque et c'est encore une fois avec plaisir qu'on ce délecte de ce chapitre.

Les deux chapitres suivants enchaîne sur une histoire de combat de scarabées, de chasse aux scarabées, de mascotte scarabées, enfin une histoire de scarabées en gros. C'est avec plaisir que l'on retrouve toute l'équipe du shogun (Kondo, Okita & Hijikata).

Le dernier chapitre et pas des moindre est un gros clin d'œil au "Garçon du Train", avec Shinpachi qui fait la rencontre d'une demoiselle dans un train et qui ne sachant pas comment s'y prendre décide d'aller prendre conseil sur un forum. Bien sûr ses interlocuteurs ce révèlent être des personnages que nous connaissons et ne lui sauront d'aucune aide (et l'embrouille encore plus).

Je remercie au passage l'auteur pour ses mots qui me font là plupart du temps bien rire. Bref Gintama, rempli son rôle de comédie loufoque et c'est les rires assurés à la lecture de ce tome. L'univers du manga devient de plus en plus riche et commence à avoir une certaine cohérence tome après tome.


Critique 2 :

Kagura fait lecture d’un magasine people ; Shinpachi tient des propos moralisateurs sur le mariage ; Gintoki quitte ses appartements pour s’en aller faire promenade dans les rues d’Edo après s’être curé le nez. Au pied de l’immeuble, un jeune nourrisson abandonné à lui-même : une mine insolente, des cheveux blancs et bouclés : il semble être en tout point le fils de Gintoki ! Ce dernier prend peur, c’est la panique… pourtant il est bien sur d’avoir pris toutes les précautions nécessaires. Il ne comprend pas. Dans son entourage, tout le monde lui fait reproche de cela : quel irresponsable… Tandis qu’il recherche la mère de l’enfant, une horde d’homme-de-main lui tombe dessus ;… et ils sont bien déterminer à lui ôter la vie ! Voilà donc Gintoki et sa bande qui se retrouvent dans une galère sans nom…

Ainsi, les quatre premiers chapitres de l’ouvrage se consacrent à cette intrigue de l’enfant mystère dont on ignore tout : la raison de son abandon, la prise en chasse par nombre de tueurs et la paternité éventuelle de Gintoki… C’est riche, bien rythmé, cela n’arrête pas : scènes d’affrontements, situations cocasses, hilarantes et parfois à mourir-de-rire se passent le relais. Voir Kagura soudainement envahi d’un instinct maternel alors qu’elle ne connaît rien aux enfants juste avant de se battre contre une armée de criminels en détruisant quelques mures est assez dingue et fait toujours son petit effet contrastant. Ce mini arc est par ailleurs agréablement équilibré entre traitement des personnages, humour et sentiments, originalité de l’histoire, panache et lenteur,… vraiment excellent : ce fainéant d’Hideaki Sorachi est un sacré bosseur.

Le reste de l’ouvrage se compose d’historiettes successivement narrées sur un ou deux chapitres : et elles sont toutes aussi folles les unes que les autres : l’auteur, fortement inspiré semble-t-il, a placé la barre très haut. Notamment, l’histoire lors de laquelle la fine équipe est cloitrée chez elle tandis qu’il fait une chaleur insupportable en ville est particulièrement réussie : suivre Gintoki dans une sorte de road trip dans les rues d’Edo à la recherche d’un ventilateur tout en étant impliqué un peu malgré lui dans les agissements d’une organisation douteuse qui souhaite fabriquer de la fausse monnaie… paraît completement dingue et parfois quasi-jubilatoire.

Mais encore, la saynète lors de laquelle Kagura s’en va en forêt à la recherche d’un 29ème scarabée-rhinocéros – tous les précédents étant décédés dans des conditions plus ou moins douteuse du fait, semble-t-il, du manque de considération de leur chère maîtresse – sera particulièrement drôle, surtout lorsqu’il est croisé Kondo, le capitaine du Shinsengumi dans une forte étrange position et le corps entièrement enduit de miel… du délire plutôt gargantuesque en perspective donc…

Ajoutez à cela des notes lors desquelles l’auteur explique que Gintama est une œuvre assez incohérente ou que certains personnages souffrent d’hémorroïdes… et vous avez, en conséquence, entre les mains, une série hautement déjantée et clairement unique en son genre. Précisons que si habituellement un manga peut se lire, en moyenne, en une petite heure environ, à l’inverse, un tome de Gintama requière sans doute le double de temps : tant il se passe des choses, que le découpage des planches n’est pas avare et que les textes sont parfois très présents. Bref, un tome relativement dense et, encore une fois, tout simplement excellent. La couverture est assez badass : « sus aux scarabées ! ».


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Alphonse

16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
FlooDAce
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs