Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 25 Août 2020
Après ses retrouvailles avec Riyo, Takashi a compris qu'il lui faudra mettre les choses au clair avec Cao. De son côté, l'inspectrice Sakurada est bien décidée à poursuivre ses investigations depuis qu'elle a récupéré le disque dur, mais l'inquiétant Katô rôde toujours en lui conseillant de rester à sa place et de s'arrêter tant qu'elle le peut encore. Quant à Katô lui-même, le voici qui reçoit un appel de Ryû: la sordide affaire du club de prostitution infantile du Petit Chaton", qui était censée être enterrée, refait surface par le biais du traître qui, à l'époque, avait récupéré la liste des clients. Son nom: Yan, un homme d'origine chinoise. Son but: faire payer par tous les moyens les ordures qui servaient de clients au club. Son avenir: incertain, car ses agissements mettent en péril les affaires de Katô et des autres, et qu'il faudra le retrouver pour l'éliminer. D'autant qu'il s'intéresse aussi à Tamaki et qu'à cause de ses actes Maho, l'une des camarades de classe de notre héroïne, a été tuée par un client...
Voici donc autant de pistes s'annonçant on ne peut plus prometteuses... mais pour lesquelles il faudra encore attendre, puisque Yuka Nagate a à peine esquissé tout ça qu'il part dans une autre direction avec une nouvelle affaire où, cette fois-ci, Tamaki, Takashi et Katô devront mettre fin à des "concurrents déloyaux", deux frères jouant les imitateurs en devenant d'apprentis chasseurs de "baleines". Et malheureusement, ce nouvel aparté n'est pas forcément pour le meilleur...
Pourtant, l'idée de base est assez intéressante avec cette "concurrence déloyale" à éliminer, d'autant plus que les deux frères en question dévoilent un passif pour le moins douloureux et malsain. Et ce dernier aspect aurait clairement pu être bon si Nagate ne s'était malheureusement pas contenté de jouer sur du malsain pour le malsain, entre le matricide et le cannibalisme des enfants, sans oublier les très brefs (mais pas tendres) petits moments de sexe/viol qui sont désormais des recettes un peu éculées dans l'oeuvre. Le développement des deux frangins est trop succinct et rushé pour vraiment nous happer, et ce n'est pas parce que l'auteur fait de vagues références à Camus ou à Pascal que l'approfondissement de leur cas va paraître plus profond. Surtout, tout le déroulement de cette partie s'avère très lisse et sans réel suspense, surtout avec une Tamaki qui semble presque sortir de nulle part pour neutraliser les deux gaillards.
Restent les quelques petites infos sur les risques infectieux lors de transplantations, le travail d'ambiance du mangaka via ses dessins restant immersifs (même s'il y a quelques inégalités dans les visages de Tamaki, et que cette fois-ci on n'a pas le droit aux réguliers lavis auxquels l'auteur nous a habitués), et la dernière partie du tome qui promet d'enfin revenir dans le vif du sujet. Mais en attendant, ce 14e volume de Gift± apparaît un petit peu fade et lisse avec cette nouvelle intrigue secondaire donnant l'impression de rallonger la sauce pour trois fois rien.
Voici donc autant de pistes s'annonçant on ne peut plus prometteuses... mais pour lesquelles il faudra encore attendre, puisque Yuka Nagate a à peine esquissé tout ça qu'il part dans une autre direction avec une nouvelle affaire où, cette fois-ci, Tamaki, Takashi et Katô devront mettre fin à des "concurrents déloyaux", deux frères jouant les imitateurs en devenant d'apprentis chasseurs de "baleines". Et malheureusement, ce nouvel aparté n'est pas forcément pour le meilleur...
Pourtant, l'idée de base est assez intéressante avec cette "concurrence déloyale" à éliminer, d'autant plus que les deux frères en question dévoilent un passif pour le moins douloureux et malsain. Et ce dernier aspect aurait clairement pu être bon si Nagate ne s'était malheureusement pas contenté de jouer sur du malsain pour le malsain, entre le matricide et le cannibalisme des enfants, sans oublier les très brefs (mais pas tendres) petits moments de sexe/viol qui sont désormais des recettes un peu éculées dans l'oeuvre. Le développement des deux frangins est trop succinct et rushé pour vraiment nous happer, et ce n'est pas parce que l'auteur fait de vagues références à Camus ou à Pascal que l'approfondissement de leur cas va paraître plus profond. Surtout, tout le déroulement de cette partie s'avère très lisse et sans réel suspense, surtout avec une Tamaki qui semble presque sortir de nulle part pour neutraliser les deux gaillards.
Restent les quelques petites infos sur les risques infectieux lors de transplantations, le travail d'ambiance du mangaka via ses dessins restant immersifs (même s'il y a quelques inégalités dans les visages de Tamaki, et que cette fois-ci on n'a pas le droit aux réguliers lavis auxquels l'auteur nous a habitués), et la dernière partie du tome qui promet d'enfin revenir dans le vif du sujet. Mais en attendant, ce 14e volume de Gift± apparaît un petit peu fade et lisse avec cette nouvelle intrigue secondaire donnant l'impression de rallonger la sauce pour trois fois rien.