Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 17 Mai 2010
Les aventures dans le Mugenjo se poursuivent et se ressemblent sans se ressembler…on assiste toujours à une flopée d’affrontements tous plus mal mis en scène les uns que les autres. Des adversaires dont on n’avait jamais entendu parler sortent du chapeau des auteurs comme par enchantement et disparaissent aussi sec, les héros n’en finissent plus de sortir des techniques ultimes, de se relever malgré des blessures invraisemblables…la fin n’en finit plus de finir, et on pensait qu’après un certain ménage réalisé dans le tome précédent dans ce trop plein de personnages, le tout s’allègerait quelque peu, mai sil n’en est rien.
Ce coup ci c’est au tour de Kazuki de prendre le premier rôle, il a un compte à régler avec Yohan le jeune prodige responsable de la disparition de son clan. Il sera aidé pour l’occasion par son ami de toujours : Jubei ! Ce dernier s’impose comme un monstre de puissance, on se demande même comment nos héros ont pu le vaincre plus tôt dans l’histoire tant les auteurs en font autour de lui. Deux ennemis qui nous saoulent depuis un moment maintenant sont expédiés en l’espace de quelques pages, comme si les auteur eux mêmes ne savaient plus quoi en faire. Mais subitement, les treize prodiges de l’école Fushoin apparaissent…la série connaît l’espace d’un moment le malheureux syndrome « Kyo » : un nombre définit d’adversaires surgit sans qu’on ait jamais entendu parler d’eux… c’est assez tragique !
Une grande révélation nous est gardé pour la fin du tome, mais elle tombe un peu à plat tant l’histoire est mal exploitée depuis un moment, à trop vouloir en faire en même temps, les auteurs tuent l’intérêt dans l’œuf !
Loin de rassurer ce tome, nous agace encore un peu plus…quel dommage d’en être là si prés de la fin de la série !