Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 01 Juillet 2009
Ce sixième tome de Gen d'Hiroshima garde le ton du précédent. La vie après la bombe et surtout après la défaite est des plus difficiles. Ryuta et Gen vont être confrontés aux yakuzas avant que Gen ne se trouve une mission qui permettra à ses amies défigurées par la bombe d'ouvrir un magasin de vêtements.
On apprend relativement moins de choses dans ce tome que dans le précédent, ce qui le rend un peu moins intéressant. Une seule règle pour cette période émerge : chacun pour soi ! Pour manger ou pour trouver un peu d'argent, Gen est confronté à ses compatriotes. Personne ne vous accueille les bras ouverts comme ce marchand de machine à coudre qui ne semble pas vouloir attirer sa clientèle. C'est une vie toujours pleine de débrouillardise que vit Gen. Les moments joyeux se font plus nombreux. Mais pour autant l'ombre de la bombe est toujours là : après la mère de Gen, c'est le vieil écrivain qui tombe malade à cause des radiations. Les américains sont encore montrés du doigts, c'est assez normal mais pas de la meilleure manière qui soit. Quand un personnage évoque le procès de Tokyo, les japonais sont représentés comme des victimes de manière très exagérée. Ils n'ont pas non plus été des tendres durant la guerre du Pacifique. Mais en période d'occupation, on peut accepter cette vision des choses.
La vie commence peu à peu à redevenir normale, qu'est ce que Nakazawa va bien pouvoir nous raconter maintenant ?