Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 19 Novembre 2018
Critique 2
Tandis qu'à la capitale de l'Empire le coup d'État de Zorzal installe de toutes nouvelles règles et accentue certaines tensions, du côté d'Itami l'heure est grave: pour soigner Lelei de la mortelle maladie des sables, il est parti avec ses compagnes à la recherche de poires miraculeuses dans un ancien bâtiment piégé où étaient menées des expériences sil y a longtemps, et où sévissent désormais zombies, coquatrices et autres Minotaures colossaux. C'est l'un de ces derniers qui semblent avoir agressé Rory, et nul ne sait si l'apôtre d'Emroy est encore en vie... Mais une chose est sûre: en plus de rechercher les poires, Itami est déterminé à éliminer le Minotaure en espérant que Rory soit encore en vie, toute immortelle qu'elle est. Et pour l'aider, il n'a plus qu'une seule personne à ses côtés: la maladroite elfe noire Yao.
Il ne faut qu'un quart du tome pour que toute cette affaire soit résolue, et concrètement on se demande un peu à quoi a vraiment servi ce petit arc puisqu'il n'amène quasiment rien de neuf, hormis une très brève mise en avant de Lelei, puis de Yao dans sa relation avec Itami. Que souhaite donc être l'elfe noire pour le lieutenant qui l'a aidée ? En dehors de tout ça, cette partie est tout de même très plaisante à suivre: Satoru Sao joue notamment très bien sur des décors immersifs et sur certains angles de vue prenants (comme quand Yao tente d'échapper au Minotaure), l'action s'avère assez vive et brutale, et le tout est pimenté par quelques très bonnes notes d'humour, essentiellement via les bourdes de Yao et l'état de Rory.
Cette escale mouvementée achevée, le voyage d'Itami se poursuit avec un nouveau point de mire: Rondel, la ville des érudits, où Lelei pourra passer son examen de maîtrise de mage, ainsi que retrouver certaines têtes connues... mais pas toujours amicales. Ainsi, dans cette nouvelle partie, deux nouveaux visages importants font leur apparition avec Mimoza et, surtout, Arpeggio, mage et demi-soeur de Lelei qui, par jalousie et reproches, s'entend très mal avec cette dernière. Le récit s'offre l'occasion d'approfondir encore le personnage de Lelei, en présentant brièvement quelques éléments de son passé et de son statut, mais aussi en jouant bien sur sa mésentente avec Arpeggio. Mésentente aboutissant sur une toute fin de tome mouvementée, avec un petit combat montrant bien les talents de ces deux filles et surtout de Lelei, toujours avec une pointe d'humour en fond. Mais et si, derrière tout ça, se préparait une terrible menace sur la petite mage ?
Visuellement, Sao continue d'offrir de très bonnes choses, notamment dans l'architecture de la cité de Rondel, dans certains vêtements, et dans la dégaine de nouvelles espèces comme celle de Hâmar.
Gate reste sur une bonne dynamique, avec un nouvel arc qui prend assez bien son temps et qui sait alterner entre action, humour et enjeux sérieux. Derrière sa mine quasiment toujours neutre et son jeune âge, Lelei, tout de même un peu ballottée par la réputation qu'on lui prête, se pose doucement comme l'un des personnages centraux de cette nouvelle partie, et il nous tarde de voir sur quoi tout ceci va aboutir.
Critique 1
Afin de soigner Lelei qui souffre de la fièvre des sables, Yôji et son groupe se rendent dans les ruines d'où serait originaire le virus. Lui et Yao se retrouvent séparés des autres et font face à un Minotaure, créature impitoyable qui mettra à mal la fragile relation qui relie le militaire et son « esclave »...
Le court épisode autour de la fièvre des sables se termine dans un début de volume qui fait la part belle à l'action. En réalité, tout ce passage semble n'être qu'un prétexte pour développer un peu plus la relation entre Yôji et Yao tant leur lien a besoin d'évoluer. Observer la naissance d'une complicité entre les deux personnages apporte un réel quelque chose à l'action, puisque c'est leur confiance mutuelle qui leur permettra de se sortir de ce mauvais pas... Voilà qui confirme alors la place de l'elfe noire au sein de la petite troupe, un très bon point puisque Yao se montre de plus en plus attachante au fil des péripéties.
La suite du volume s'intéresse toujours au parcours de la bande du protagoniste... mais d'un autre point de vue. La surprise vient du fait que l'intrigue du coup d'état opéré par Zorzal soit mis sur la touche pour l'instant, Takumi Yanai préférant s'intéresser aux membres de la petite bande centrale pour le moment. Et cette fois, c'est à Lelei de briller puisque celle-ci est en voie d'obtenir son diplôme de mage.
Pour les auteurs, c'est l'occasion idéale d'apporter une nouvelle vision de l'univers et même de nous apporter une excitante révélation autour de la porte d'Alnus, ce qui élargit énormément le champ des possibilités pour l'évolution de la série. Mais pour l'heure, le dernier segment de tome insiste énormément sur l'aura de Leleil et son rôle dans l'univers suite à son action face au dragon cracheur de feu... le tout en instaurant une explosive relation avec sa demi-soeur !
En résulte un cocktail particulièrement divertissant où le développement de l'univers se marie très habilement avec de nouveaux promesses scénaristiques, et même à des enjeux qui piquent un peu plus notre curiosité.
Tandis qu'à la capitale de l'Empire le coup d'État de Zorzal installe de toutes nouvelles règles et accentue certaines tensions, du côté d'Itami l'heure est grave: pour soigner Lelei de la mortelle maladie des sables, il est parti avec ses compagnes à la recherche de poires miraculeuses dans un ancien bâtiment piégé où étaient menées des expériences sil y a longtemps, et où sévissent désormais zombies, coquatrices et autres Minotaures colossaux. C'est l'un de ces derniers qui semblent avoir agressé Rory, et nul ne sait si l'apôtre d'Emroy est encore en vie... Mais une chose est sûre: en plus de rechercher les poires, Itami est déterminé à éliminer le Minotaure en espérant que Rory soit encore en vie, toute immortelle qu'elle est. Et pour l'aider, il n'a plus qu'une seule personne à ses côtés: la maladroite elfe noire Yao.
Il ne faut qu'un quart du tome pour que toute cette affaire soit résolue, et concrètement on se demande un peu à quoi a vraiment servi ce petit arc puisqu'il n'amène quasiment rien de neuf, hormis une très brève mise en avant de Lelei, puis de Yao dans sa relation avec Itami. Que souhaite donc être l'elfe noire pour le lieutenant qui l'a aidée ? En dehors de tout ça, cette partie est tout de même très plaisante à suivre: Satoru Sao joue notamment très bien sur des décors immersifs et sur certains angles de vue prenants (comme quand Yao tente d'échapper au Minotaure), l'action s'avère assez vive et brutale, et le tout est pimenté par quelques très bonnes notes d'humour, essentiellement via les bourdes de Yao et l'état de Rory.
Cette escale mouvementée achevée, le voyage d'Itami se poursuit avec un nouveau point de mire: Rondel, la ville des érudits, où Lelei pourra passer son examen de maîtrise de mage, ainsi que retrouver certaines têtes connues... mais pas toujours amicales. Ainsi, dans cette nouvelle partie, deux nouveaux visages importants font leur apparition avec Mimoza et, surtout, Arpeggio, mage et demi-soeur de Lelei qui, par jalousie et reproches, s'entend très mal avec cette dernière. Le récit s'offre l'occasion d'approfondir encore le personnage de Lelei, en présentant brièvement quelques éléments de son passé et de son statut, mais aussi en jouant bien sur sa mésentente avec Arpeggio. Mésentente aboutissant sur une toute fin de tome mouvementée, avec un petit combat montrant bien les talents de ces deux filles et surtout de Lelei, toujours avec une pointe d'humour en fond. Mais et si, derrière tout ça, se préparait une terrible menace sur la petite mage ?
Visuellement, Sao continue d'offrir de très bonnes choses, notamment dans l'architecture de la cité de Rondel, dans certains vêtements, et dans la dégaine de nouvelles espèces comme celle de Hâmar.
Gate reste sur une bonne dynamique, avec un nouvel arc qui prend assez bien son temps et qui sait alterner entre action, humour et enjeux sérieux. Derrière sa mine quasiment toujours neutre et son jeune âge, Lelei, tout de même un peu ballottée par la réputation qu'on lui prête, se pose doucement comme l'un des personnages centraux de cette nouvelle partie, et il nous tarde de voir sur quoi tout ceci va aboutir.
Critique 1
Afin de soigner Lelei qui souffre de la fièvre des sables, Yôji et son groupe se rendent dans les ruines d'où serait originaire le virus. Lui et Yao se retrouvent séparés des autres et font face à un Minotaure, créature impitoyable qui mettra à mal la fragile relation qui relie le militaire et son « esclave »...
Le court épisode autour de la fièvre des sables se termine dans un début de volume qui fait la part belle à l'action. En réalité, tout ce passage semble n'être qu'un prétexte pour développer un peu plus la relation entre Yôji et Yao tant leur lien a besoin d'évoluer. Observer la naissance d'une complicité entre les deux personnages apporte un réel quelque chose à l'action, puisque c'est leur confiance mutuelle qui leur permettra de se sortir de ce mauvais pas... Voilà qui confirme alors la place de l'elfe noire au sein de la petite troupe, un très bon point puisque Yao se montre de plus en plus attachante au fil des péripéties.
La suite du volume s'intéresse toujours au parcours de la bande du protagoniste... mais d'un autre point de vue. La surprise vient du fait que l'intrigue du coup d'état opéré par Zorzal soit mis sur la touche pour l'instant, Takumi Yanai préférant s'intéresser aux membres de la petite bande centrale pour le moment. Et cette fois, c'est à Lelei de briller puisque celle-ci est en voie d'obtenir son diplôme de mage.
Pour les auteurs, c'est l'occasion idéale d'apporter une nouvelle vision de l'univers et même de nous apporter une excitante révélation autour de la porte d'Alnus, ce qui élargit énormément le champ des possibilités pour l'évolution de la série. Mais pour l'heure, le dernier segment de tome insiste énormément sur l'aura de Leleil et son rôle dans l'univers suite à son action face au dragon cracheur de feu... le tout en instaurant une explosive relation avec sa demi-soeur !
En résulte un cocktail particulièrement divertissant où le développement de l'univers se marie très habilement avec de nouveaux promesses scénaristiques, et même à des enjeux qui piquent un peu plus notre curiosité.
La formule du tome, et les attentes qu'on pouvait avoir par rapport à l'affaire du coup d'état, soulève un constat par rapport à Gate : l'univers est si vaste et les intrigues tellement nombreuses que la série y va pas à pas pour développer tout ça, si bien que c'est au fil des volumes qu'on observe la véritable avancée du scénario. Reste que la formule est efficace, le tout toujours bien rythmé, et le côté découverte constamment sympathique. Bonne nouvelle aussi concernant la parution française des éditions Ototo qui semble avoir retrouvé un rythme, pourvu que ça dure !
