Gantz Vol.30 - Actualité manga
Gantz Vol.30 - Manga

Gantz Vol.30 : Critiques

Gantz

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Septembre 2011

Après avoir assisté au sursaut de l’humanité via les Gantzers faisant front contre les envahisseurs, on suit cette foi Taé, captive de ces mêmes envahisseurs, et Kei qui s’est fait capturer afin de la retrouver.

Ce trentième tome de Gantz est peut être le plus perturbant de la série…on était certes habitués à assister à des scènes violentes, parfois gratuites, voir carrément des boucheries, mais ici, cette violence est aussi psychologique : l’être humain est réduit à l’état d’animal domestique, il sont mis derrière une vitre dans un zoo, on les mange comme de vulgaire cuisses de poulet, les restes sont jetés aux chiens…les humains n’en sont plus, ils sont réduits au statut d’animaux de consommation qu’on élève en batterie, et cette perte de la condition humaine, bien pire que de l’esclavage s’avère terriblement violente. Voir des centaines d’humains pendus par les pieds et évidés par le torse comme de simples bovins est une vision assez atroce et qui quelque part, nous pousserait presque à réfléchir à nos pratiques (même si on doute que se soit là la volonté de l’auteur).
Bien entendu, il ne peut s’empêcher d’en rajouter avec des gros plans bien gores, comme par exemple celui d’un cadavre écrasé tel un insecte par des géants d’humeur taquine. De même que si voir des corps nus sur l’ensemble du tome se justifie par les évènements, là encore il en rajoute, notamment avec ces insectes géants qui veulent violer Taé ! Mais d’où un insecte veut se reproduire avec une autre créature n’ayant rien à voir avec lui ? D’où vient cette passion des Japonais pour les créatures tentaculaires violant de pauvres jeunes filles ? Bref !

De son coté Kei lutte comme il peut, mais il apparaît en difficulté de par la taille des géants certes, mais surtout leur nombre ! Il est amusant de noter que celui qu’il affronte en fin de tome ressemble grandement à Danny Trejo, le célèbre acteur Mexicain (récemment vu dans l’exceptionnel « Machete »).

Un tome violent donc, perturbant, qui ne laisse pas indifférent une nouvelle fois, ce qui fait certainement la plus grande force de Gantz, même si là c’est peut être « too much ». Mais vraiment à ne pas mettre entre toutes les mains. Le mettre sous plastique n’aurait pas été une mauvaise idée par exemple. Mais Tonkam a du oublier comme pour Wolf Guy 8.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs