Gameuse et son chat (la) Vol.7 : Critiques

Tout d'abord avec le sympathique Félin pour l'autre! puis actuellement avec La gameuse et son chat, Wataru Nadatani est vite devenu un mangaka assez emblématique du catalogue félin de Doki-Doki, si bien que l'éditeur a décidé de lui rendre honneur avec le tome 7 de cette dernière série: pour le premier tirage de ce volume, le lectorat a effectivement droit, sans la moindre augmentation de prix, à un chouette petit cadeau, à savoir un calendrier scolaire mural 2022-2023 aux couleurs des deux emblématiques oeuvres de l'auteur, permettant donc de passer les mois allant de septembre 2022 jusqu'à aout 2023 en compagnie de ses attachants chats. Un très sympathique supplément, en somme !

Pour le reste, dans ce septième et avant-dernier volume de la série, l'addict aux jeux vidéo Kozakura continue de vivre bien des choses au quotidien avec ses deux matous, Omusubi et Soboro, plus particulièrement quand ses jeux vidéo du moment ont une influence dans sa façon de se comporter avec les deux animaux. Ainsi, quand elle joue à un cache-cache en ligne, elle se met ensuite à chercher ses deux chats qui semblent eux aussi essayer de sa camoufler. Quand elle s'adonne à un jeu d'enquête, la voici ensuite qui se prend pour une détective quand elle doit déterminer les responsables poilus de certaines crasses chez elle. Idem suite à un jeu d'infiltration, un jeu spatial, un jeu musical... si bien qu'on ne va pas le cacher: même si la légèreté de ton et les bonnes bouilles des matous sont toujours rudement efficaces, on a souvent ici un schéma un peu simpliste qui fait sentir que l'auteur commence à avoir fait le tour de son concept, si bien qu'on en vient à se dire qu'il ne sera sans doute pas plus mal que l'oeuvre s'achève au prochain tome, même si elle nous manquera sûrement un peu.

Néanmoins, au milieu de ces petits moments où gaming et quotidien avec les chats font souvent bon ménage pour le bonheur de Kozakura, quelques chapitres successifs viennent former une sorte d'arc un peu plus long, où Nadatani a la bonne idée d'exploiter un sujet on ne peut plus actuel: le télétravail et sa démocratisation. La société où travaille la jeune femme décide effectivement de tester cette pratique avant de l'adopter définitivement au rythme de quelques jours par semaine, ce qui donne lieu à quelques nouvelles situations où notre héroïne va notamment avoir fort à faire pour concilier le travail, son attirance pour les jeux et surtout l'omniprésence de Soboro et Omu sur ce qui est désormais à la fois son lieu de vie personnelle et son lieu de travail ! Et à ce petit jeu-là, la gameuse pourrait même découvrir la propre passion féline de son patron...

A l'arrivée, on passe encore un bon petit moment de lecture, La gameuse et son chat ayant toujours cette ambiance agréable et sans grosse prétention qui se voit encore et toujours efficacement portée par ces deux chats (et leur maîtresse !) qui n'en ratent pas une. Certes, le schéma un peu plus répétitif nous fait dire que l'oeuvre saura s'arrêter au bon moment avec son prochain tome, mais mine de rien cette tranche de vie humoristique va probablement nous laisser un petit vide quand elle sera finie.