Gambling School Vol.10 - Actualité manga
Gambling School Vol.10 - Manga

Gambling School Vol.10 : Critiques

Kakegurui

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Juillet 2019

L'idol de l'académie, Yumemi Yumemite, est la coqueluche de bon nombre d'élèves, et sa carrière locale dans le domaine continue d'être couronnée de succès... mais est-ce vraiment ce que la jeune fille veut ? Depuis toujours, ce dont elle rêve réellement, c'est de devenir actrice, à Hollywood qui plus est, et ses débuts de star en tant qu'idol ne sont censés être qu'un tremplin. Pourtant, Yumemi semble se complaire de plus en plus dans son statut, et une remarque de Midari ne manque pas de la déstabiliser... La starlette est-elle vraiment capable d'aller au-delà du statut d'idol ? Le prochain jeu pourrait l'aider à y voir plus clair, dès lors que surgit devant elle Kawaru Natari, star japonaise montante à Hollywood, et véritable idole de Yumemi ! De son vrai nom Sumika Warakubami, elle fait partie du clan Momobami, et est venue là pour défier... Yumeko, et non Yumemi ! Supportant assez mal d'être snobée par celle qu'elle admire plus que tout, Yumemi s'invite à la fête, et un nouveau jeu à trois peut commencer..


Yumeko et Yumemi face à Sumika: tel est donc le programme du jeu qui va animer l'essentiel de ce dixième volume. Un jeu qui, dans sa conception, ne manque pas de rappeler le duel du tome 4 qui avait opposé Yumeko et Yumemi: une sorte de petit concours en 3 étapes face à un public, façon jeu télévisé, à ceci près que cette fois-ci ce ne sont pas les talents d'idol qui seront testés, mais les talents d'actrice.


On ne va pas le cacher: ce tome, bien que toujours facilement prenant grâce essentiellement aux planches de Tôru Naomura souvent pleines de folie et de visages marquants, est un peu plus faible, et tend à laisser entrevoir un léger essoufflement dans la recette pratiquée par Homura Kawamoto. Le premier signe est évidemment le fait de reprendre le même schéma que dans le tome 4, à deux reprises pour Yumemi (c'est logique vu qu'elle est la star de l'académie, mais bon, il y avait des choses différentes à faire), ce qui peut donner l'impression d'un manque d'idées. Une impression qui peut facilement se confirmer à travers les trois petits "jeux" proposés. Le premier, simple petit concours de chant mis en scène de façon assez banale, n'a aucun intérêt en tant que jeu. Le deuxième, basé sur un dégustation de macarons dont un est bourré de tabasco, est déjà légèrement plus intéressant en faisant quand même appel appel au jeu d'actrice de Sumika et Yumemi ainsi qu'au sens de l'observation... sans oublier l'habituelle pointe de folie de Yumeko face au danger du jeu ! Mais il faut attendre la troisième partie pour avoir réellement un jeu, à savoir une partie de "63" où les trois demoiselles devront piocher des cartes jsqu'à se rapprocher du 63 sans le dépasser, avec possibilité de mentir aux autres sur les cartes piochées... Avec les possibilités de petit bluff, ce jeu est un peu plus intéressant, mais reste bien limité en possibilités par rapport à pas mal de jeux des tomes précédents, et au final il vaut surtout le coup pour l'évolution que cela entraîne en Yumemi, mise à mal par l'actrice qu'elle admire plus que tout.


En réalité, d'ailleurs, ces trois "jeux" ont pour point commun de tester Yumemi, de la pousser à évoluer et à montrer ce qu'elle vaut au-delà de son statut d'idol. Les deux premières ont surtout pour vocation de montrer ce qui lui manque, ce qu'il lui faut travailler pour peut-être réussis à devenir une actrice de talent: l'idée est bonne, mais l'évocation des talents d'une actrice reste limitée à quelques clichés peu profonds. Quant au troisième jeu, il permet surtout à Yumemi d'être poussée dans ses retranchements face à sa propre idole qui la subjugue totalement... alors saura-t-elle trouver en elle la force nécessaire pour se relever ? C'est qu'autour d'elle, il y a des fans et une manager qui ont toujours cru en elle...


Après Itsuki dans le volume précédent, c'est donc au tour de Yumemi d'être un peu plus travaillée et nuancée au fil du jeu. La jeune idol y gagne pas mal et la lecture reste facilement prenante, mais concrètement le résultat est bien moins marquant que certains tomes précédents, la faute à des "jeux" peu recherchés, à un déroulement peu surprenant et à des thématiques autour du jeu d'actrice qui restent abordées en surface. Sympa sans plus, donc. Mais au vu de ce qui semble se passer du côté de Mary et Ririka, il y a fort à parier que le prochain volume de Gambling School sera un peu plus pimenté !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12.5 20
Note de la rédaction