Gakuen Ouji - Playboy Academy Vol.10 - Actualité manga

Gakuen Ouji - Playboy Academy Vol.10 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 10 Décembre 2012

Ça y est, enfin. Rise et Akamaru sont un couple officiel, même si un peu hésitant. Ils sortent ensemble, à la surprise de tout le monde et au déplaisir de certains, comme le prince et … Mizutani. Qui se rend seulement compte qu’il a des sentiments pour Rise. Ce tome est composé de deux parties. La première, le tout premier rendez-vous entre nos deux tourtereaux. Rise accumule les gaffes malgré son apparence plutôt sauvée par son amie à l’affût, et la journée est une catastrophe. Pourtant les deux jeunes gens en profitent finalement, prenant les choses du bon côté, et on envie clairement leur insouciance, leur capacité à garder le sourire. Ils sont heureux ensemble, c’est tout. Et l’auteur aborde finalement les considérations adolescentes de la première fois … Mais c’est maladroit. Ce qu’on aimait dans cette série c’est justement le côté décomplexé des filles qui couchent dans tous les sens. Que Rise soit différente, oui, mais on passe de coucheries à tous les étages à une prude première fois qui finalement ne se passe pas. Rise parait bien jeune pour son âge et c’est ce fossé énorme que l’on reproche à l’auteur, alors que justement le réalisme de la sexualité adolescente était savamment abordé en début de série.

La seconde partie, c’est la déprime de Mizutani. Il va devoir s’occuper de la mascotte du cercle des délégués des élèves et s’en faire apprécier pour pouvoir y entrer. Notons qu’au départ cela ne l’intéressait pas mais son stupide instinct de compétition se réveille et c’est alors une rencontre touchante, bien plus agréable que les émois de Rise, que l’on découvre. La relation entre les deux personnages est attendrissante et l’auteur rend parfaitement compte de la douceur que cela apporte au manga. Un très bon moment qui finalement nous plait bien dans cette lecture. Mizutani reprend finalement du poil de la bête et rin ne sautait nous faire plus plaisir. La série se tient bien sur les derniers tomes, et malgré le discours subitement un peu prude de la mangaka, on s’amuse, on rit, on est ému … Bref, une remontée en puissance pour Gakuen Ouji qui a eu ses moments de faiblesse. Et si cela n’a plus rien à voir avec les premiers tomes, on aime à retrouver une petite touche de folie ici et là.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs