Gakuen Heaven Vol.4 : Critiques

En voilà un qui se sera fait attendre par les lectrices françaises … pour peu qu’il y ait des fans. La série enchaine avec un nouvel opus, donc un nouveau couple, et Keita devient de plus en plus transparent au fur et à mesure que le temps et les volumes passent. Chaque fois, ses sentiments sont revisités tout en restant strictement les mêmes, ses états d’âme changent légèrement selon son amant et le tout devrait paraitre logique … Ce quatrième tome s’improvise donc dans une relation Keita-Omi. Ce dernier est le petit ami parfait, même si Keita a commencé à sortir avec lui sans savoir s’il était amoureux, sous l’insistance d’Omi, et qu’il ne se sent d’ailleurs toujours pas à l’aise en présence de celui qui est maintenant son copain. Le jeune homme aux cheveux d’argent a cependant un terrible secret à cacher, puisque malgré ses incessants sourires, quelque chose chez lui reste distant, inatteignable. Même lorsqu’un enseignant le convoque ou que son Keita adoré le repousse, son visage reste impassible … Ce qui ne convient absolument pas à ce dernier !

Ce n’est pas certes l’amour sucré du précédent tome que l’on retrouve, mais les inquiétudes de Keita sont globalement les mêmes quant au secret de son petit ami, qui lui aussi a des problèmes plus ou moins compliqué … Qu’on ne s’étonne guère de voir les deux amoureux enlevés à cause du père d’Omi, lequel laisse son fils se débrouiller dans la panade avec de dangereux ravisseurs. Qu’on ne s’étonne pas non plus du faux sentiment de danger et de sérieux qui se dégage de ce tome … Mis à part cette absurdité, le récit est plutôt meilleur que les précédents, du moins largement moins pire que ce à quoi on s’attendait. Les émotions n’ont rien de véritablement attachant, mais le sexe n’est pas étalé, les pleurnicheries non plus, et si l’on oublie Keita et son caractère insupportable ainsi que les quelques flagrantes fautes de dessin de la mangaka, la lecture est supportable, et passe bien moins lentement que celle du précédent opus ! En somme, un tome quatre qui ne révolutionne absolument rien ni ne séduit véritablement, mais qui sait se laisser lire avant de se faire oublier. 

NiDNiM