Ga-Rei - La bête enchainée Vol.4 - Actualité manga

Ga-Rei - La bête enchainée Vol.4 : Critiques

Ga-Rei

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 19 Février 2010

Alors que Kagura semble hésitante sur ses sentiments envers Kensuke, une rivale de taille fait son apparition en la personne de la plantureuse Shizuru Himawane, fraîchement débarquée dans leur lycée. La demoiselle est également l’héritière du Jugondô, une secte taoïste aujourd’hui agissant dans l’ombre, et ayant la main mise sur le trafic d’armement. Mais surtout, elle possède, tout comme Kagura, une bête monstrueuse incarnée en elle. Il s’engage alors un défi entre les deux jeunes femmes autour des pierres de Sesshô, et dont l’enjeu est le cœur de Kensuke…

La nouvelle session légèrement entamée dans le volume précédent s’expose ici entièrement, avec une rivalité entre les deux clans de l’Onmyôdô et du Jugondô. La série ouvre alors le champ des possibles pour son scénario, même si pour l’instant on peut être désappointé par le classicisme de la situation. La nouvelle quête consiste à rassembler toutes les pierres de Sesshô, ce qui n’est pas sans rappeler de nombreuses références (Dragon Ball, pour ne citer que lui). De plus, l’opposition étant sublimée par Kagura et Shizuru, Kensuke aura fort à faire face à ces deux prétendantes et l’auteur ne se privera pas de nous offrir de nombreuses séquences de fan-service. Il y a pourtant mieux à faire avec les personnages féminins de Ga-Rei que de les réduire au rang de simples potiches.

Mais la suite du tome nous fait mentir sur ce point. Le récit calme en effet la succession de combats-récupérations de pierres pour se concentrer sur les sentiments de Kagura. L’héroïne, qui a toujours vécu en dehors du monde, a du mal à faire face à ses émotions nouvelles. Malheureusement, cela en perturbe son contrôle de Byakuei, qui a alors des envies d’indépendance ! C’est alors l’occasion pour le couple fétiche du manga d’affirmer sa volonté, sa complémentarité, son amour. Et au passage, cela offre aussi un but à notre héros.

Dans ce quatrième opus de Ga-Rei, la série commence à multiplier les défauts inhérents au genre shonen. Après trois tomes d’introduction, espérons que l’auteur sache maintenant tenir un scénario solide sans tomber dans la facilité. Cependant, la série conserve un cachet atypique, et diablement accrocheur, dans son ambiance résolument moderne. Une histoire que l’on a peut-être lu déjà dix, cent fois, mais qu’on le redécouvre ici sans trop de lassitude.


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs