GTO Shonan 14 Days Vol.4 - Actualité manga
GTO Shonan 14 Days Vol.4 - Manga

GTO Shonan 14 Days Vol.4 : Critiques

GTO Shonan 14 Days

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 29 Mars 2012

Alors que Seiya comptait abattre son beau-père, Onizuka réussit à le convaincre d'abandonner son idée de vengeance, le tout autant grands coups de phrases très moralisatrices que de moments de gloire du Great Teacher. En somme, la recette reste la même : on est dans du GTO, mais malheureusement ici, pas forcément le meilleur. Plutôt le GTO des derniers volumes, celui qui donnait beaucoup trop dans la surenchère.
Ici, c'est simple : Fujisawa en fait des tonnes, et voir Onizuka dégommer à lui seul toute une bande de yakuzas ou rattraper une moto à pieds pourra rebuter ceux qui n'aimaient pas les instants les plus surréalistes de GTO, et séduire ceux qui veulent voir un Onizuka toujours plus cool, toujours plus fort, toujours plus inhumain... toujours plus "too much".

Mais le principal problème est encore à venir : quand on pense l'histoire autour de Seiya bientôt terminée, Tohru Fujisawa tire les choses en longueur en amenant de nouveaux rebondissements comme un cheveu sur la soupe. Ainsi, si les menaces de ceux qui ont prêté une arme à Seiya sont logiques et sont une bonne raison d'entretenir le danger autour du jeune garçon, on reste un peu dubitatif face à l'arrivée des deux jumelles, Riko et Miko, clichés sur pattes dont on attend de voir ce qu'elles apporteront vraiment. Au vu de leur "père adoptif", on se doute qu'elle auront droit, elles aussi, à un petit traitement-choc de la part d'Onizuka, ce qui pourrait les rendre plus intéressantes, mais pour l'instant elles peinent à convaincre.

Le principal souci de ce quatrième volume, c'est que Fujisawa veut un peu trop faire du GTO et tombe dans sa propre caricature : l'histoire de Seiya traîne en longueur, s'étire autour de pas grand chose, les nouveaux personnage, clichés, irritent plus qu'ils séduisent, et notre professeur préféré enchaîne des frasques plus improbables que jamais. L'overdose guette, mais il reste ce mélange d'action et d'humour en-dessous de la ceinture, et le charisme d'Onizuka.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs