GTO Shonan 14 Days Vol.3 - Actualité manga
GTO Shonan 14 Days Vol.3 - Manga

GTO Shonan 14 Days Vol.3 : Critiques

GTO Shonan 14 Days

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 13 Janvier 2012

Après les événements du deuxième volume, l'heure est venue de conclure la partie sur Katsuragi et son père. C'est l'enjeu du début de ce troisième tome, où Tôru Fujisawa prend le temps de conclure de jolie manière cette partie. Mais attention, il s'agit évidemment d'une conclusion made in Onizuka, et l'émotion se mêlera volontiers aux gags !

La suite du volume nous embarque ensuite dans de nouvelles aventures exploitant à merveille ce qui a toujours fait le charme d'Onizuka: son idiotie et sa perversité ! Aussi, quand il pense enfin pouvoir emballer la belle Ayamé, les gags s'enchaînent, portés par le caractère unique de notre héros, par ses réflexions et ses actes parfois stupides. Mais le meilleur reste à venir, quand débarque enfin l'autre animatrice du White Swann. Et c'est bel et bien là que Fujisawa nous réserve la plus jolie surprise du tome, lorsqu'on découvre l'identité de la demoiselle, qui rappellera bien des souvenirs aux plus fervents lecteurs des aventures d'Onizuka. Dans cette nouvelle série, on espérait vivement retrouver au premier plan des personnages de Young GTO, et notre souhait est enfin exaucé, avec le retour de l'une des demoiselles les plus attachantes de la première série-fleuve de Fujisawa. Ca frôle le fan-service, et ça fait plaisir, d'autant que les retrouvailles sont bien dosées entre l'humour et l'émotion des deux principaux concernés (plus de la miss que d'Onizuka, quand même).

Après cette entrée en scène efficace et vraiment plaisante de la seconde animatrice, Fujisawa nous embarque, le temps de deux chapitres, dans une petite histoire qui semble faite pour reposer l'histoire principale entre deux sauvetages d'élèves par Onizuka. Ici, on part à la rencontre du dirigeant de la compagnie sociale à laquelle appartient le White Swann, et l'on découvre un bonhomme pour le moins particulier, fan hardcore de maquettes d'avions, et un peu vicelard sur les bords, surtout quand la jolie Ayame, dont il est raide dingue, est dans les parages. Aussi, sa rencontre avec la tornade Onizuka, qui va semer la pagaille dans son petit monde et en qui il va voir une menace dans sa relation fantasmée avec Ayamé, va rapidement éveiller en lui de vraies crises et une antipathie comique pour notre héros. Le passage est amusant, bien qu'un peu poussif au bout d'un moment à cause de gags qui se répètent, mais voici un personnage dont la mentalité ne manque pas de rappeler ce cher proviseur Uchiyamada.

Enfin, l'heure du retour des choses sérieuses (mais pas trop non plus, n'oublions pas qu'il s'agit d'Onizuka) arrive, et cette fois-ci c'est le jeune Seiya que notre prof préféré va devoir tenter de sauver, en surveillant de près son comportement plus que louche. Le voile se lève sur une facette du passé du jeune garçon, qui n'a qu'un seul désir, tuer son père, même s'il doit pour ça se rapprocher du monde des yakuzas... Pourtant, Seiya n'est pas encore le personnage le plus touchant ici, car via la relation que peuvent entretenir parents et enfants, Fujisawa en profite, le temps de quelques pages, pour dévoiler le passé douloureux, cruel et touchant d'une autre élève : Ikuko Ôgaki. On appréciera cette bonne gestion de l'histoire, l'auteur ne se contentant pas de développer les personnages un par un, mais en profitant bel et bien pour créer des liens d'opposition entre eux, ici dans leur relation respective avec leurs parents, et dans leur façon de considérer ces derniers malgré ce qu'ils leur ont fait subir.

En bref, le cocktail de ce troisième volume, hormis l'aspect un brin poussif du passage avec le directeur, est un régal. La conclusion de la partie sur Katsuragi est jolie, les retrouvailles avec cette tête bien connue qu'est la deuxième animatrice font réellement plaisir, et l'histoire de Seiya promet du lourd. Dans tous les cas, que ce soit du côté du père de Katsuragi, de Seiya, et bien évidemment d'Onizuka, les réactions sont toujours un peu extrêmes, mais sonnent avec franchise, et c'est bien pour ça que la lecture est aussi jouissive !

Ce troisième volume le confirme : Tôru Fujisawa n'est jamais aussi à l'aise que quand il met en scène son personnage-fétiche.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs